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Liban - Politique

Bassil : « Nous empêcherons toute décision en Conseil des ministres tant que l’affaire des nominations n’aura pas été réglée »

Le ministre des Affaires étrangères réagissait à la décision du ministre de l'Intérieur de repousser de deux ans le départ à la retraite du directeur général des FSI, Ibrahim Basbous.

Le Courant patriotique libre (CPL) du général Michel Aoun a mis à exécution sa menace de recourir à l'escalade si jamais le gouvernement s'abstenait de nommer des remplaçants aux responsables de sécurité dont le départ à la retraite approche.
Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle il a contesté la décision de Nouhad Machnouk de repousser de deux ans le départ à la retraite du général Ibrahim Basbous, dans un langage qui annonce officiellement, dans la forme et le fond, la paralysie du gouvernement.
« Nous sommes soucieux des FSI et de l'armée autant que de la transition du pouvoir », a-t-il dit, en protestant contre l'argument avancé, à savoir la vacance présidentielle, pour maintenir en place le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, dont le mandat expire en septembre. « C'est comme si le président de la République est le seul concerné par la nomination d'un nouveau commandant des forces régulières », s'est-il exclamé, avant de poursuivre : « Les postes dévolus aux chrétiens au sein de l'État sont sans cesse attaqués. Une personne méritante et qui, plus encore, est la plus représentative, ne peut pas être élue à la tête de l'État », en allusion à son beau-père, le chef du CPL, le général Michel Aoun. « Nous n'avons plus que ces mots à dire : Cela suffit ! » s'est-il emporté.
Et de continuer sur le même ton : « Ce sont ceux qui empêchent l'élection présidentielle qui sont à l'origine de cette anomalie au niveau du dossier des nominations. Tous reconnaissent la compétence de notre candidat au commandement de l'armée (le général Chamel Roukoz, autre gendre de M. Aoun) mais refusent qu'il soit nommé, tout comme ils rejettent notre candidat, qui est le plus fort et le plus compétent, à la tête de l'État. »
« Le problème, a encore dit Gebran Bassil, est dans ce genre de comportement. Nous sommes pris pour cible méthodiquement. Nous ne sommes pas ceux qui bloquent les nominations et le gouvernement. Nous ne sommes pas ceux qui enfreignent les lois. Nous exigeons que les nominations aient lieu. »
Le ministre a rappelé que le dossier avait été évoqué il y a trois ans, « lorsque le mandat de certains chefs sécuritaires touchait à sa fin ». « On nous avait demandé d'attendre la formation du gouvernement », a-t-il raconté avant d'énumérer les noms de candidats à la tête des FSI, de la gendarmerie et du Conseil supérieur de la magistrature qui avaient fait à l'époque l'objet d'une entente, selon lui.

« Nous représentons le président »
Le chef de la diplomatie a ensuite lâché la bombe, qui était somme toute prévisible : « Nous rejetterons catégoriquement et de manière définitive toute décision qui sera prise en Conseil des ministres et nous empêcherons son adoption, tant que l'affaire des nominations n'aura pas été réglée. » Il est revenu à la charge pour souligner qu'une vacance présidentielle « ne doit pas empêcher la nomination d'un commandant en chef de l'armée ». « Nous nous conformons à la Constitution et aux prérogatives qu'elle définit. Nous représentons le président de la République au gouvernement », a poursuivi M. Bassil, avant de prévenir que « tout conflit au sein du gouvernement ne restera pas sans conséquences ».
Le ministre a évoqué ensuite le dossier de Ersal, en considérant que le gouvernement « a chargé l'armée de libérer la localité ». « Nous attendons du ministre de la Défense, Samir Mokbel, les résultats de cette décision », a-t-il dit. « Si nous réclamons une libération de Ersal (des jihadistes) c'est parce que nous sommes soucieux de la sécurité de ses habitants et pour que l'armée soit aux premières lignes de défense », a ajouté M. Bassil, en se prononçant en faveur d'un transfert des réfugiés syriens, installés dans le village et dans son périmètre, « pour faciliter la mission de l'armée ». Selon lui, « le jurd de Ersal a besoin d'une décision militaire alors qu'une décision politique est nécessaire pour le village ».

Le Courant patriotique libre (CPL) du général Michel Aoun a mis à exécution sa menace de recourir à l'escalade si jamais le gouvernement s'abstenait de nommer des remplaçants aux responsables de sécurité dont le départ à la retraite approche.Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle il a contesté la...

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LE GENDRISSIME PARAVENTISSIME A LE VIRUS DU BOYCOTTAGE INFUSÉ DANS LE SANG !

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 16, le 05 juin 2015

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Commentaires (2)

  • LE GENDRISSIME PARAVENTISSIME A LE VIRUS DU BOYCOTTAGE INFUSÉ DANS LE SANG !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 16, le 05 juin 2015

  • Le titre même de la "théorie!" Boutronienne, le niais Changementalo-réformisme, en indique clairement toute l'insuffisance. Sa proposition est si mal exposée pour qu'on puisse la réfuter correctement ; les rapports Sanité-Malsanité (dé)passées ayant été remplacés par d’autres semblables actuels. Ainsi l'histoire elle- même avait soumis à sa critique ces rapports dépassés. Ce qu'il s'agit pour le Boutronais de traiter, c'est son actuelle Malsanité. A la question de savoir ce qu'est cette malsanité, on ne peut répondre que par une analyse critique embrassant l'ensemble de ces rapports ; non pas dans leur expression juridique de rapports de volonté, mais dans leur forme réelle, i.e. de rapports avec l’argent. Comme le Beauf intègre l'ensemble de ces rapports à la notion juridique de l’argent, il ne pouvait aller au-delà de cette réponse du même genre et dans les mêmes termes : "L’argent c'est le vol." ! La conclusion que l'on en tire, dans le meilleur des cas, c'est que les notions de ce beauf sur le vol s'appliquent tout aussi bien à ses profits "honnêtes". D'un autre côté comme le vol, en tant que violation de l’argent, présuppose l’argent, le beauf s'embrouille dans toutes sortes de conFusions sur le vrai sens du mot flouze. Et notre "professeuuur" en sciences économico-politiques des écoles primaires ; niveau catéchèèèse tout autant primaiiire ; a sur le 14 Sain cet avantage de ne rien-wâlou entendre à ce qu'il enseigne.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    04 h 12, le 05 juin 2015

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