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Moyen Orient et Monde

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Rencontre historique entre le prince Charles et le leader du Sinn Féin

 

 

Le prince Charles a rencontré hier en début d'après-midi le dirigeant du Sinn Féin, Gerry Adams, une première, à l'occasion d'une visite de l'héritier de la couronne britannique en Irlande. La rencontre, qui a eu lieu à l'université de Galway, marque une nouvelle étape dans le cadre de l'application de l'accord de paix qui a mis fin, en 1998, à des décennies de conflit en Irlande du Nord. En 2012, la reine Élisabeth II avait serré la main de Martin McGuiness, ancien commandant de l'IRA et vice-Premier ministre d'Irlande du Nord à Belfast, un geste considéré comme historique. Avec la rencontre de Galway hier, c'est la première fois qu'un membre du Sinn Féin rencontre un membre de la famille royale en Irlande, où le prince Charles est en visite pour deux jours avant de se rendre en Irlande du Nord à partir de demain. Il doit se déplacer aujourd'hui, dans un geste de « paix et réconciliation », à Mullaghmore, sur la côte ouest irlandaise, où son grand-oncle Lord Mountbatten, dernier vice-roi de l'Inde britannique, avait été tué en 1979 dans l'explosion d'une bombe de l'IRA. Ce sera également la première fois qu'un membre de la famille royale se rendra à cet endroit depuis l'attentat, qui avait aussi coûté la vie à l'un des petits-fils de Lord Mountbatten ainsi qu'à un adolescent irlandais. Dans le passé, Gerry Adams a exprimé « ses regrets » au sujet de cet attentat. Le Sinn Féin milite en faveur de la réunification de l'Irlande par des voies démocratiques, un combat mené les armes à la main par l'IRA dans le passé. Brian Lawless/Pool/AFP

 

Kiev exhibe deux soldats russes « capturés dans l'Est »

 

 

Les autorités ukrainiennes ont exhibé, hier devant la presse, deux soldats russes présumés capturés dans l'Est séparatiste et hospitalisés à Kiev, une démonstration qui vise à prouver l'implication de l'armée russe dans le conflit. Les services secrets ukrainiens (SBU) ont invité plusieurs médias internationaux et des représentants de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), de l'Union européenne et de l'ONG Amnesty International à se rendre à l'hôpital militaire de Kiev pour voir les deux hommes, présentés par Kiev comme des soldats des forces spéciales, et par Moscou comme d'anciens militaires devenus des « mercenaires volontaires ». Vêtus de pyjamas bruns, le capitaine Evguéni Erofeïev et le sergent Alexandre Alexandrov se trouvaient dans deux chambres séparées auxquelles les médias ont accédé, accompagnés par les services de sécurité. L'un des prisonniers s'est caché le visage en parlant aux journalistes. L'autre a déclaré que son épouse et ses parents lui manquaient, mais a refusé de dire s'il était toujours en service actif dans l'armée russe, comme l'en accusent les autorités de Kiev. Les journalistes ont été précédés par sept représentants de l'OSCE, de l'UE et d'Amnesty International, qui n'ont fait aucun commentaire en sortant. Les couloirs devant les chambres étaient gardés par trois hommes en civil cagoulés et deux officiers en uniforme. Selon l'armée ukrainienne, les deux soldats, hospitalisés après avoir été blessés au combat, appartiennent à la « troisième brigade des forces spéciales russes, basée à Togliatti », à 800 kilomètres au sud-est de Moscou. Gleb Garanich/Reuters

 

Attentat-suicide des talibans à Kaboul : au moins quatre morts

 

 

Au moins quatre personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées, hier, lorsqu'un kamikaze taliban a fait exploser son véhicule dans le parking du ministère afghan de la Justice, en plein centre de Kaboul, a indiqué le porte-parole de la police de la capitale afghane, Ebdullah Karimi. L'explosion a eu lieu à une heure où de nombreux employés du ministère de la Justice quittaient leurs bureaux. Sur les lieux de l'attentat, plusieurs véhicules et des bus étaient endommagés, alors que des débris carbonisés jonchaient le sol. L'attentat a été revendiqué officiellement par les talibans en début de soirée. Dans un communiqué, le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a affirmé que « les procureurs, juges, employés du ministère de la Justice et autorités compétentes » étaient visés en raison des mauvais traitements subis, selon lui, par les prisonniers talibans. « Un grand nombre de prisonniers ont subi des tortures et ont été tués dans des circonstances non élucidées », a ajouté le porte-parole avant de conclure : « L'émirat islamique a décidé de venger ses compatriotes oppressés et innocents. » Deux autres attaques meurtrières avaient récemment visé l'institution judiciaire.
Par ailleurs, cette nouvelle attaque sanglante est la troisième en une semaine dans la capitale afghane. Elle fait suite à un attentat-suicide, dimanche, près de l'aéroport de Kaboul, qui a fait trois morts, dont un Britannique. Mercredi dernier, un raid nocturne des talibans contre une résidence hôtelière de Kaboul avait fait 14 morts, pour la plupart des étrangers. Ces attaques s'inscrivent dans un contexte de combats quasi quotidiens entre les forces gouvernementales et les insurgés islamistes, qui ont lancé leur « offensive du printemps » à la fin avril. Shah Marai/AFP

Rencontre historique entre le prince Charles et le leader du Sinn Féin
 

 
Le prince Charles a rencontré hier en début d'après-midi le dirigeant du Sinn Féin, Gerry Adams, une première, à l'occasion d'une visite de l'héritier de la couronne britannique en Irlande. La rencontre, qui a eu lieu à l'université de Galway, marque une nouvelle étape dans le cadre de...

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