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Sport - Liga

Barça, un grand d’Espagne couronné roi

Décrochant hier son 23e titre de champion, le FC Barcelone a pris sa revanche sur l'Atletico Madrid qui l'avait battu l'an dernier.

Les joueurs du Barça tout à la joie de leur sacre. Cesar Manso/AFP

Le FC Barcelone a remporté son 23e titre de champion d'Espagne après sa victoire sur la pelouse de l'Atletico Madrid (1-0), hier soir, lors de la 37e et avant-dernière journée de la Liga. Au stade Vicente-Calderon, c'était la passation des pouvoirs donc. L'an dernier, au Camp Nou, l'Atletico Madrid avait été sacré aux dépens des Catalans. Le Barça vise maintenant un triplé en fin de saison, comme en 2009, puisqu'il disputera la finale de la Coupe du roi, le 30 mai, contre l'Athletic Bilbao, puis celle de la Ligue des champions, le 6 juin, à Berlin, face à la Juventus Turin. En somme, le club catalan est redevenu un grand d'Espagne.
Lionel Messi, unique buteur contre l'Atletico, a été hier l'artisan de ce retour au premier plan de Barcelone, lui offrant son 23e titre de champion donc et le premier trophée majeur du club depuis 2013. Avec 93 points, le club catalan ne peut mathématiquement plus être rejoint par le Real Madrid (2e, 89 pts), vainqueur en vain de l'Espanyol Barcelone (4-1) avec un triplé de Cristiano Ronaldo. Ce titre, le septième en l'espace de 10 ans pour le Barça, marque la reconquête d'une équipe annoncée en fin de cycle l'été dernier, mais revenue au premier plan dans le sillage d'un Messi renaissant. Il fallait voir la joie du petit Argentin et de ses partenaires, bondissant en cercle au moment du coup de sifflet final.
Clin d'œil de l'histoire, le Barça a été sacré sur la pelouse du champion sortant, l'Atletico, qui l'avait privé de la couronne nationale il y a un an, jour pour jour, au Camp Nou. Même sans Luis Suarez, touché mardi aux ischio-jambiers, et même privé de deux possibles penalties en première période, le Barça ne s'est jamais affolé au stade Vicente-Calderon, à l'image d'une saison où il a brillé dans les moments-clés. Le gardien Claudio Bravo, à la tête de la meilleure arrière-garde de Liga (19 buts encaissés), s'est montré déterminant, avec notamment une claquette splendide sur corner (8e minute) ou une parade sur une frappe lointaine de Siqueira (87e).
Et Lionel Messi, fer de lance de la deuxième meilleure attaque de Liga (108 buts) derrière celle du Real (111 buts), a encore été intenable, dans la lignée d'une année 2015 qui l'aura vu revenir à un niveau supersonique, digne d'un possible cinquième Ballon d'or l'hiver prochain. L'Argentin a dribblé, percuté, multiplié les petits ponts ou les contrôles orientés déroutants... À l'heure de jeu, il a fini par trouver la faille : percée dans la surface, une-deux avec Pedro et frappe croisée dans le petit filet opposé (65e), son 41e but en Liga cette saison, synonyme de sacre pour le Barça.

Un électrochoc nommé Enrique
Avec Luis Enrique, le FC Barcelone a retrouvé un mental de fer : l'entraîneur asturien, nommé il y a un an, a insufflé son exigence et son caractère à une équipe riche en stars, qu'il a ramenée au sommet du championnat d'Espagne.
Les fermes convictions et le verbe haut de Luis Enrique Martinez Garcia (45 ans) ont pourtant fait des étincelles cette saison, notamment auprès de Lionel Messi, avec qui on l'a dit brouillé cet hiver. Mais le technicien, idole du Camp Nou lorsqu'il était joueur, a tenu bon et endigué le déclin annoncé du Barça, le menant à un possible triplé (Liga-Coupe du roi-Ligue des champions). En cela, Luis Enrique marche sur les traces de son ami et prédécesseur Josep Guardiola, alias Pep. L'emblématique technicien catalan (2008-2012) avait lui aussi réussi cette razzia dès sa première saison sur le banc barcelonais, en 2009. Cette année-là, « Lucho » avait succédé à « Pep » aux commandes de la réserve du club, pour sa toute première expérience d'entraîneur. Sous ses ordres, le Barça B était monté en 2e division et Luis Enrique avait marqué des points pour diriger un jour l'équipe première de son club de cœur.
Contrairement à Guardiola le Catalan, pur produit de la « Masia » barcelonaise, le natif de Gijon (Asturies) est un converti à la cause blaugrana. Et, trajectoire rare, c'est un ancien joueur du Real Madrid (1991-1996) qui a renié sa période merengue pour devenir un héros sous le maillot du FC Barcelone (1996-2004). Déjà, ce joueur polyvalent, attaquant, ailier ou milieu de terrain, avait fait montre d'un caractère bien trempé, semblant se délecter de la détestation des supporteurs madrilènes. Ce bagage de joueur et ce caractère bien trempé ont servi par la suite à l'entraîneur Luis Enrique, tatouages sur le bras et physique toujours affûté par la pratique du triathlon.

(Source : AFP)

Le FC Barcelone a remporté son 23e titre de champion d'Espagne après sa victoire sur la pelouse de l'Atletico Madrid (1-0), hier soir, lors de la 37e et avant-dernière journée de la Liga. Au stade Vicente-Calderon, c'était la passation des pouvoirs donc. L'an dernier, au Camp Nou, l'Atletico Madrid avait été sacré aux dépens des Catalans. Le Barça vise maintenant un triplé...

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