Gebran Bassil à Baïno avec les dignitaires locaux, lors du déjeuner donné en son honneur par Hala Farès, épouse de l’ancien vice-Premier ministre Issam Farès. Photo Ani
« Nous sommes rassurés, les uns envers les autres au Liban, nous ne parions pas sur l'extérieur, car un tel pari échouerait à l'intérieur. » Tels sont les propos tenus par le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, hier, lors de sa visite à Baïno, au Akkar, au domicile de l'ancien vice-Premier ministre, Issam Farès. Il était l'hôte de l'épouse de ce dernier, Hala Farès. M. Bassil a, par la même occasion, mis en garde tout parti ou toute communauté libanaise contre le danger de parier sur un événement extérieur. « Cela mettrait le peuple et le pays face à un danger existentiel », a-t-il affirmé.
Regrettant l'absence de l'ancien vice-Premier ministre, Gebran Bassil a souhaité que le pays retrouve « sa vocation de Liban-message ». « Comment la région du Nord peut-elle retrouver son authenticité sans la coexistence, comme l'a toujours incarnée Tripoli, la capitale du Nord ? a-t-il demandé. Comment le Liban, avec sa république, son pacte et sa formule peut-il exister sans un président de la République qui représente les Libanais, protège la Constitution, assume les engagements du Liban extérieurs et intérieurs, et porte ce message dont a besoin le monde aujourd'hui? » s'est-il encore interrogé.
M. Bassil n'a pas manqué de faire part de « la peur, face au danger takfiriste ». « Le principe de message que joue le Liban est annihilé face à notre besoin de rester en vie, devant le danger takfiriste et le terrorisme », a-t-il déploré. Il a précisé à ce propos que « l'individu n'aspire plus aujourd'hui qu'au droit de rester en vie et de vivre librement ». « Ces droits priment désormais sur le droit à la liberté d'expression, ce qui prouve que nous traversons une période délicate durant cette crise », a-t-il regretté.
Dans le cadre d'une tournée au Akkar, le ministre des Affaires étrangères s'est notamment rendu au village de Jdeidet el-Joumé où il a assisté à la messe, en l'église Saint-Georges. Il a souligné, pour l'occasion, l'importance de « la présence chrétienne en Orient » et affirmé : « Nous garderons la foi en notre cause et notre patrie. »
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Il est atteint de méningite ou Alzheimer? Il semble que le feu qui lui brûle le derrière commence a se faire encore plus sentir depuis les revers du Hezbollah en Syrie et la la réaction de l'Arabie au Yémen. Soyons clément, une fois de plus, et octroyons lui le bénéfice du doute. S'il est sincère, il lui faudra alors demander a son beau père de donner l'ordre a ses députés de se présenter au parlement et assumer leurs responsabilités en élisant un President, digne de se nom (pas obligatoirement Tapioca) conformément au règlement et a la constitution. Sinon, c'est encore du populisme et des mensonges pour amuser la galerie.
Pierre Hadjigeorgiou
12 h 25, le 20 avril 2015