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Économie - Dette

Grèce : le gouvernement espère un accord avec les créanciers d’ici à juin

Le gouvernement d’Alexis Tsipras doit faire face à d’importantes échéances l’été prochain. Photo AFP

Le vice-Premier ministre grec Ioannis Dragasakis a reconnu dimanche dans un entretien accordé à l'hebdomadaire héllène To Vima que sans accord d'ici à juin avec les créanciers du pays débouchant sur le déblocage d'une aide financière, « la situation deviendra très compliquée ». La Grèce fait face à de très lourdes échéances de remboursement de prêts en juillet et août, a rapporté l'AFP.
Interrogé sur la possible tenue d'élections, voire d'un référendum, en cas d'absence de compromis, M. Dragasakis n'a pas nié l'existence de ces possibilités, « en cas d'impasse ». Régulièrement interrogé sur cette éventualité depuis son arrivée au pouvoir, début 2015, le gouvernement grec de gauche radicale ne s'est toutefois jamais risqué à se prononcer de façon définitive.
Athènes est sous la pression de ses créanciers qui insistent pour que le gouvernement grec présente un programme de réformes et de mesures budgétaires susceptible d'emporter l'adhésion de ses partenaires et de les convaincre de débloquer la dernière partie de l'aide internationale, dont le versement est vital pour la survie des finances du pays. De son côté, l'administration d'Alexis Tsipras estime avoir fait des propositions « constructives » mais rappelle qu'il doit désormais faire face à un différend « politique ». Les responsables grecs insistent en effet sur les « lignes rouges » qu'ils ne franchiront pas en terme de réductions supplémentaires des dépenses.
La prochaine échéance pour la Grèce se tiendra au courant d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Riga le 24 avril, désormais envisagée comme une nouvelle étape plutôt que d'un rendez-vous décisif. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a assuré samedi que la solution à la crise actuelle était « dans les mains du gouvernement grec ». Mais « il faut beaucoup plus de travail et c'est urgent », a-t-il lancé, alors que l'impatience se fait ressentir aussi chez plusieurs grands argentiers, y compris en dehors de la zone euro.

Le vice-Premier ministre grec Ioannis Dragasakis a reconnu dimanche dans un entretien accordé à l'hebdomadaire héllène To Vima que sans accord d'ici à juin avec les créanciers du pays débouchant sur le déblocage d'une aide financière, « la situation deviendra très compliquée ». La Grèce fait face à de très lourdes échéances de remboursement de prêts en juillet et...

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