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Sport - Auto

L’ATCL honore le président de la FIA, Jean Todt

Le président de la FIA signant le certificat.

Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, a effectué une visite au Liban où une réception a été organisée en son honneur au siège de l'Automobile et Touring Club du Liban (ATCL), à Kaslik.
La rencontre amicale a réuni plusieurs personnalités de l'ATCL et du monde de l'automobile libanais, aux premiers rangs desquels se trouvait le président du club, Fouad el-Khazen, et les membres du conseil d'administration, le vice-président de la FIA Nasser Khalifa el-Attiyah, les représentants des clubs d'automobiles au Moyen-Orient et dans le nord de l'Afrique, le coordinateur de la commission du sport automobile à l'ATCL Imad Lahoud, ainsi que les membres de la commission.
Dans son intervention, Fouad el-Khazen a mis l'accent sur l'excellente relation prévalant entre la FIA et l'ATCL. De son côté, Jean Todt a insisté sur la grande vitalité de l'ATCL parmi les clubs affiliés à la FIA. Il n'a pas manqué de souligner le grand succès des différents rallyes organisés par l'ATCL. Aussi, à la fin de la réception, Jean Todt a-t-il remis un certificat de gratification à Fouad el-Khazen.
Accompagné de son épouse, l'actrice Michèle Yeoh, le président de la FIA est resté deux jours au Liban. Il avait été accueilli à son arrivée à l'aéroport par le vice-président de l'ATCL, Billy Karam, et par M. Lahoud. Il s'agissait de sa seconde visite dans ce pays en tant que président de la FIA au Liban, après celle effectuée en 2010.

Jean Todt débute sa carrière en 1966 comme copilote dans les rallyes. Il participe au championnat du monde des rallyes avec les plus importants constructeurs automobiles et les grands pilotes internationaux jusqu'en 1981, année au cours de laquelle il couronne son parcours en remportant sur Talbot Lotus avec Guy Fréquelin le championnat du monde des constructeurs.
De 1975 à 1981, il est aussi le représentant des pilotes au sein de la commission Rallye de la Fisa (Fédération internationale du sport automobile). De 1982 à 1993, il occupe le poste de directeur de Peugeot Talbot Sport où il enchaîne les victoires au championnat du monde des rallyes, au Paris-Dakar et aux 24 Heures du Mans. À l'issue de douze années exceptionnelles chez Peugeot Talbot Sport, il passe à la formule 1 où il est recruté par Luca di Montezemolo, nouveau président de Ferrari. Il y fait ses débuts le 1er juillet au Grand Prix de France de Magny-Cours comme directeur général de la Scuderia Ferrari et d'une équipe de quatre cents techniciens.
Il est alors le premier étranger à la tête de la Scuderia de l'histoire de la marque, avec pour challenge de faire renouer la prestigieuse écurie de formule 1 italienne avec son succès légendaire passé, alors que Ferrari traverse une des périodes les plus sombres de son histoire. La mythique écurie italienne est alors dévastée par des querelles internes et une production en partie délocalisée. Le dernier titre des pilotes remonte à... 1979. Jean Todt va s'atteler à la restructuration de la gestion sportive de l'écurie italienne.

En 1994, un an à peine après le début du défi, Gerhard Berger remporte le Grand Prix automobile d'Allemagne (premier succès depuis 4 ans), mais la Benetton-Ford de Michael Schumacher et les Williams-Renault d'Ayrton Senna, Damon Hill et Nigel Mansell dominent largement la compétition.
À la fin de la saison 1995, Jean Todt recrute le double champion du monde allemand Michael Schumacher qui passe alors pour le meilleur pilote de sa génération. En 1996, Schumacher remporte trois victoires dont deux consécutives au Grand Prix automobile de Spa puis à Maranello. Todt embauche alors les ex-directeurs techniques de Benetton, Rory Byrne, aérodynamicien, et Ross Brawn, directeur technique, pour remplacer John Barnard.

En 1997 et 1998, Ferrari manque le titre mondial des pilotes de quelques points lors des dernières courses derrière la Williams-Renault de Jacques Villeneuve en 1997 et la McLaren-Mercedes de Mika Häkkinen en 1998. Ce n'est que partie remise. En 1999, Ferrari remporte pour la première fois depuis 20 ans le titre mondial des pilotes.
Non content de ce succès, Jean Todt passe alors à la vitesse supérieure et réalise son ambition de faire renouer Ferrari avec la légende des courses automobiles en remportant de façon écrasante cinq titres mondiaux consécutifs avec un Michael Schumacher au sommet de son art.
Après ces années fastes, il est désigné directeur et administrateur de Ferrari de 2004 à 2009 avant d'accéder à la présidence de la FIA, poste qu'il occupe jusqu'à ce jour.

 

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