A quelques jours des Pâques orthodoxes, fêtées dimanche prochain, une trentaine de médecins gynécologues de Timisoara (ouest de la Roumanie) ont arrêté de faire des IVG afin de "ne pas chagriner Dieu".
"Nous ne pratiquons pas d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) durant les fêtes importantes, notamment durant la Semaine Sainte et à Noël car nous pensons que ce n'est pas bien de chagriner Dieu", a déclaré à l'AFP Marius Craina, médecin gynécologue et directeur de l'hôpital départemental de Timisoara.
M. Craina a en outre déploré le nombre important d'IVG, soit 250 par jour, effectuées en Roumanie, pays majoritairement orthodoxe. "Chez nous, l'avortement est vu comme un moyen de contraception, nous avons un des taux d'IVG les plus élevés d'Europe", a-t-il.
Interdites par le régime pro-nataliste de l'ex-dictateur communiste Nicolae Ceausescu, les IVG ont été légalisées en 1990, lorsque pas moins de 992 000 avortements ont été enregistrés, soit trois fois plus que le nombre des naissances. Depuis, leur nombre a graduellement baissé, s'élevant à 88 000 en 2012, pour environ 200 000 nouveaux-nés.
Pour mémoire
Enceinte de 13 semaines, une Italienne avorte en Espagne
commentaires (3)
QUAND LA SENTENCE N'EST QUE PARTIELLE... IL MANQUE LA MANIVELLE !
LA LIBRE EXPRESSION
10 h 30, le 08 avril 2015