Rechercher
Rechercher

Liban

« Earth Hour » : quand on éteint les lumières pour... sauver la planète

Au Liban, quelques activités ont été observées ce samedi, mais pas de campagne à grande échelle.

« Earth Hour », ou l'heure de la terre. Ce rendez-vous annuel, initié par le Fonds mondial pour l'environnement (WWF) et par le journal australien Sydney Morning Herald, vise à convaincre le plus grand nombre de personnes d'éteindre un maximum de lumières entre 20h30 et 21h30 (heure locale des pays concernés), au cours d'une manifestation qui a toujours lieu le dernier samedi de mars. L'objectif est clair : sensibiliser le public à l'importance d'une rationalisation de la consommation d'énergie, et, par conséquent, la nécessité d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, responsables du réchauffement climatique.
L'événement, qui célébrera ses dix ans en 2016, a rassemblé des millions de militants enthousiastes pour son édition de 2015, comme l'affirme le site Internet www.earthhour.org. Durant cette « heure de la terre », le site a proposé des vidéos portant sur des activités qui lui parvenaient des quatre coins de la planète, à mesure que l'heure avançait sur les différents fuseaux horaires. Samedi dernier, les lumières se sont éteintes à travers 24 fuseaux horaires et six continents, assurent les organisateurs qui relèvent que l'action de cette année a été un succès sans précédent puisque 172 pays se sont joints à cette activité. « Mais une heure dans l'obscurité n'est que le début, utilisons ce pouvoir pour effectuer un changement dans la lutte contre le réchauffement climatique », soulignent les organisateurs.
Cette année, « l'heure de la terre » a revêtu une importance particulière du fait que le sommet sur le changement climatique, qui se tiendra à Paris en décembre, devrait déboucher sur la signature d'un accord mondial légalement contraignant, censé obliger les pays à respecter des engagements pour la baisse de leurs émissions de gaz à effet de serre à partir de 2020. La pression de la société civile devrait s'intensifier en vue de pousser les gouvernements à prévoir des actions assez significatives pour éloigner le danger du réchauffement climatique qui pèse sur la planète. Un réchauffement dont les effets seront, selon les scientifiques, une multiplication des événements climatiques extrêmes (tempêtes dévastatrices, averses courtes et très intenses...), une aggravation soit de la désertification (notamment dans notre région méditerranéenne), soit des inondations, une montée du niveau de la mer provoquée par la fonte des glaciers...
Au Liban, cette « heure de la terre » a été célébrée de manière sporadique par des organisations non gouvernementales ou des entreprises privées. Aucune campagne de grande envergure n'a été constatée pour réaliser les objectifs d'une telle activité, à savoir sensibiliser le grand public à la nécessité et aux moyens de rationaliser l'utilisation de l'électricité, en vue de minimiser l'impact d'une forte consommation sur la planète. Force est de relever à ce propos que l'électricité n'est toujours pas assurée 24 heures/24 dans la grande majorité des régions libanaises, et que, durant les heures de rationnement, les Libanais ont recours... aux générateurs privés, lesquels, par leurs émissions de mazout, sont parmi les plus grands pollueurs du pays aujourd'hui !
Dans le cadre des initiatives à l'occasion de « l'heure de la terre », le Grand Sérail a éteint ses lumières. Autre initiative louable sur ce plan : celle d'« Achrafieh 2020 », qui s'est engagée à planter davantage d'arbres dans le milieu urbain qui est son principal centre d'intérêt. Une chaîne de télévision, la MTV, a également éteint ses lumières samedi à 20h30.

« Earth Hour », ou l'heure de la terre. Ce rendez-vous annuel, initié par le Fonds mondial pour l'environnement (WWF) et par le journal australien Sydney Morning Herald, vise à convaincre le plus grand nombre de personnes d'éteindre un maximum de lumières entre 20h30 et 21h30 (heure locale des pays concernés), au cours d'une manifestation qui a toujours lieu le dernier samedi...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut