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À La Une - reportage

Crash de l'A320 allemand : A Barcelone, les proches de victimes en larmes

"Dans ces situations les gens vivent des moments d'incertitude, et quand on leur fait part de la nouvelle (...) c'est un traumatisme".

Plusieurs dizaines de personnes en quête d'informations se trouvaient à l'aéroport de Barcelone, mardi à la mi-journée, peu après l'annonce du crash de l'A320 de la compagnie Germanwings, qui ralliait Barcelone à Dusseldorf. AFP PHOTO / LLUIS GENE

Visages fermés ou en larmes, des proches de victimes de l'accident de l'A320 de Germanwings qui s'est écrasé une heure après le décollage dans les Alpes françaises ont rejoint mardi l'aéroport de Barcelone où ils ont appris qu'il n'y avait aucun survivant.

Dans la soirée, la police a commencé à prélever sur des proches des échantillons d'ADN afin de faciliter l'identification des victimes sur le site de l'accident dans le sud-est de la France, selon un porte-parole de la police.

Plusieurs dizaines de personnes s'étaient rendues à la mi-journée à l'aéroport Prat de Barcelone. Certains se sont approchés sans succès d'un comptoir où trois employées, travaillant pour le compte de différentes compagnies aériennes dont l'allemande Germanwings, filiale low-cost de Lufthansa.
Des couples, des hommes seuls, des parents avec leurs enfants, jeunes ou âgés, tentaient d'obtenir des informations sur l'accident qui a coûté la vie aux 150 personnes à bord, selon le bilan avancé par les autorités françaises.

Dans l'aérogare, un homme d'une soixantaine d'années, vêtu élégamment, tentait de cacher ses larmes derrière ses lunettes cerclées. Un autre, la trentaine, regardait fixement le sol et refusait d'accepter la mauvaise nouvelle en faisant non de la tête. Un troisième aux cheveux gris, est arrivé entourant d'un bras protecteur l'un de ses deux jeunes accompagnateurs, un adolescent visiblement secoué. Une dame âgée, venue avec son compagnon et une femme semblant être sa fille, n'a pu réprimer un long cri de douleur.
Sur place ils ont tous été pris en charge par des psychologues, des secouristes et travailleurs sociaux dépêchés notamment par la Croix-Rouge et tenus à l'écart de la presse.

"Un traumatisme"
"Dans ces situations les gens vivent des moments d'incertitude, et quand on leur fait part de la nouvelle (...) c'est un traumatisme. Nous tentons de minimiser le plus possible ces moments traumatiques, de nervosité, d'incertitude, d'anxiété avec nos psychologues", a expliqué Irene Peiro, une porte-parole de la Croix-Rouge.
Germanwings a également réservé des chambres d'hôtels près de l'aéroport pour les familles des victimes, selon le gestionnaire d'aéroports AENA.

"J'ai très peur. Je ne veux pas voler aujourd'hui. Je vais prendre un vol de Germanwings et c'est étrange", a déclaré à l'AFP une jeune touriste allemande de 21 ans, Ann Kristin, qui devait embarquer sur un vol pour Dusseldorf mardi en début de soirée.
Deux vols étaient encore prévus vers Dusseldorf et Stuttgart dans la soirée sur les tableaux d'affichage de l'aéroport. La compagnie assure de nombreuses liaisons avec l'Allemagne à partir de Barcelone, reliant également Hambourg, Hannovre, Berlin et Cologne.

A une quarantaine de kilomètres au nord-est de Barcelone, des lycéens de la petite ville de Llinars del Vallès étaient aussi en état de choc: seize de leurs correspondants allemands et leurs deux professeurs, avec qui ils venaient de passer une semaine, dans le cadre d'un échange scolaire voyageaient dans l'avion accidenté. Ces jeunes venaient de Haltern am See, petite ville entre Dusseldolf et Dortmund.
La Croix-Rouge et des psychologues sont sur place (...) ils prennent soin des enfants car toute l'école est touchée", a déclaré à l'AFP le maire de Barcelone Marti Pujol.

Pendant ce temps, à Dusseldorf, des voyageurs secouaient la tête, incrédules, en lisant une annonce sur un écran d'informations dans l'aéroport: "Un avion de Germanwings en route vers Düsseldorf s'est écrasé!"
"C'est effrayant", lâchait Ingrid Nünning, en provenance de Turquie. "C'est ici que j'ai appris qu'il y avait eu un accident (...) si je l'avais appris avant (mon départ), je ne serais pas monté dans l'appareil".

Une vingtaine de personnes étaient prises en charge mardi après-midi par des psychologues, des proches ou des amis des victimes qui se trouvaient dans l'appareil.

Visages fermés ou en larmes, des proches de victimes de l'accident de l'A320 de Germanwings qui s'est écrasé une heure après le décollage dans les Alpes françaises ont rejoint mardi l'aéroport de Barcelone où ils ont appris qu'il n'y avait aucun survivant.Dans la soirée, la police a commencé à prélever sur des proches des échantillons d'ADN afin de faciliter l'identification des...
commentaires (1)

Et les causes ??? terroristes ou pas ??? tragique pour les proches de toute facon !

FRIK-A-FRAK

18 h 04, le 24 mars 2015

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Commentaires (1)

  • Et les causes ??? terroristes ou pas ??? tragique pour les proches de toute facon !

    FRIK-A-FRAK

    18 h 04, le 24 mars 2015

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