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Libye: l'Onu espère des avancées dans le dialogue entre les 2 Parlements

L'Onu a dit espérer d'ici dimanche des avancées dans le dialogue entre les deux Parlements rivaux libyens, qui a repris vendredi au Maroc dans le but d'arracher un accord sur un gouvernement d'unité nationale dans un pays en proie au chaos.

"Toutes les délégations sont ici et nous espérons que ce sera un round de négociation décisif", a déclaré à la presse l'émissaire de l'Onu, Bernardino Leon, au début du troisième round qui se déroule à Skhirat, station balnéaire proche de Rabat.

Les négociations se déroulent entre les membres du Parlement internationalement reconnu siégeant à Tobrouk (est) et l'Assemblée sortante, le Congrès général national (CGN), que le gouvernement installé par la coalition de milices "Fajr Libya" a réhabilitée à Tripoli.

Durant les trois jours de négociations, les parties rivales discuteront des documents sur les "arrangements de sécurité, le gouvernement d'unité nationale et les mesures de confiance", a détaillé l'émissaire onusien. "Nous souhaitons que ces trois documents soient prêts et si possible publiés d'ici dimanche", a-t-il poursuivi.
Il a dit espérer un accord d'ici dimanche, date prévue de la fin de cette session de pourparlers.

Le chef de la délégation du Congrès général national (CGN), Mohammed Saleh al Makhzoum, a réitéré l'appel du groupe de Tripoli à des négociations directes. "Nous tendons le bras à l'autre partie pour un dialogue direct. La question libyenne n'est pas facile et nous avons besoin d'une solution globale donnant des garanties aux deux parties", a-t-il déclaré à la presse.

De son côté, le chef de la délégation de Tobrouk, Mohamed Ali Chouaib, a insisté sur la "légitimité" du Parlement reconnu internationalement. "Il n'est pas question de discuter de la légitimité. Le Parlement a été élu à l'issue d'élections libres selon les normes internationales", a-t-il déclaré.

L'attaque perpétrée mercredi à Tunis, qui a coûté la vie à 20 touristes étrangers et a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), est un "autre signal d'alarme montrant qu'il y a urgence" à trouver une issue au conflit en Libye, a estimé M. Leon.
Selon un responsable tunisien, les deux assaillants, tués par les forces de l'ordre, s'étaient formés au maniement des armes en Libye.
"Ces derniers jours, nous avons vu plus de combats, des bombardements aériens et plus d'actions de l'EI, pas seulement en Libye mais aussi dans la région", a-t-il ajouté M. Leon.
Un raid mené par un avion "inconnu" a visé jeudi un aéroport de Tripoli aux mains des miliciens de Fajr Libya, sans faire de victime.

Livrée aux milices depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011 après huit mois de révolte, la Libye est le théâtre de combats entre les différentes factions, mais aussi entre milices et forces pro-gouvernementales.
Depuis des semaines, elle est en outre la cible d'attaques revendiquées par l'EI qui contrôle des pans entiers de territoire en Syrie et en Irak.

L'Onu a dit espérer d'ici dimanche des avancées dans le dialogue entre les deux Parlements rivaux libyens, qui a repris vendredi au Maroc dans le but d'arracher un accord sur un gouvernement d'unité nationale dans un pays en proie au chaos."Toutes les délégations sont ici et nous espérons que ce sera un round de négociation décisif", a déclaré à la presse l'émissaire de l'Onu,...