Présidentielle : "Il n'y aura pas de Doha 2", martèle Aoun

Le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, a affirmé samedi soir qu'il n'y aura pas un nouvel accord de Doha pour élire un président de la République. "Cette faute ne se reproduira plus", a-t-il martelé dans un discours à l'occasion de l'anniversaire du 14 mars. Le chef du CPL a dans ce contexte appelé à l’élection d'un président fort, indépendant et capable d'assumer ses responsabilités.

En mai 2008, le Qatar avait convié les différentes forces politiques libanaises à une conférence qui avait permis une sortie de la crise politique à travers l’élection de l'ancien président Michel Sleiman.

Par ailleurs, M. Aoun a affiché son soutien à l’armée libanaise. "Nous sommes tous avec armée dans le jurd de Ersal et partout au Liban, comme nous sommes tous avec la résistance contre Israël, les takfiristes et les terroristes", a-t-il lancé".

Début août 2014, la ville de Ersal avait été le théâtre de violents affrontements entre la troupe et les jihadistes. Une trentaine de militaires avaient été enlevés. Quatre ont été assassinés, et vingt-cinq autres sont toujours aux mains des islamistes.