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Liban

Hommage de Sleiman à Salam : Aucun chrétien n’aurait mieux défendu la présidence !

L'ancien chef d'État Michel Sleiman a rendu un vibrant hommage hier au Premier ministre, Tammam Salam, affirmant qu'il défendait les droits de la première présidence aussi vivement que s'il était lui-même chrétien.
« Je ne pense pas qu'un Premier ministre chrétien aurait mieux défendu la présidence », a-t-il assuré, au cours d'une conversation à bâtons rompus avec les membres du conseil de l'ordre de la presse, réunis au siège de l'ordre autour de Aouni Kaaki. « Les positions du Premier ministre sont constitutionnelles à 100 % », a-t-il renchéri.
Le président Sleiman a par ailleurs souligné l'importance de la presse écrite, assurant qu'elle était « la matrice des autres formes de communication », encore que le monde ait accédé désormais à « une information interactive » répercutée ad infinitum par les réseaux sociaux « qui généralisent le mal aussi bien que le bien ». Et M. Sleiman de demander aux jeunes Libanais « de se ranger aux côtés du bien ».
« Certains me reprochent de me mêler de ce qui ne me regarde pas, a enchaîné M. Sleiman. Mais je ne peux pas considérer que l'actualité et l'avenir du Liban ne me regardent pas, et je sais que je suis plus exposé qu'un autre aux critiques politiques », conscient du fait qu'il a assumé les deux charges les plus hautes auxquelles un maronite peut aspirer.
Sur les derniers développements régionaux, l'ancien chef d'État a été péremptoire : « La communauté internationale doit assumer sa responsabilité. Les représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité ne peuvent sous aucun prétexte rester silencieux au sujet du terrorisme qui frappe la région. Répondre au groupe État islamique est une responsabilité mondiale, et les frappes aériennes restent insuffisantes. Du reste, le terrorisme frappe désormais au cœur de la France et il pourrait étendre encore son action. C'est la raison pour laquelle je dis que le monde entier doit assumer la responsabilité de répondre à la terreur. »

L'ancien chef d'État Michel Sleiman a rendu un vibrant hommage hier au Premier ministre, Tammam Salam, affirmant qu'il défendait les droits de la première présidence aussi vivement que s'il était lui-même chrétien.« Je ne pense pas qu'un Premier ministre chrétien aurait mieux défendu la présidence », a-t-il assuré, au cours d'une conversation à bâtons rompus avec les...

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