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Liban

La présidentielle au centre des entretiens de Jean-François Girault

MM. Paoli et Girault, hier, en compagnie du Premier ministre Tammam Salam. Photo Ani

Le dossier de la présidentielle ainsi que, d'une manière générale, la conjoncture présente sur le double plan local et régional ont été au centre de la série d'entretiens qu'a eus hier le directeur de la section Moyen-Orient/Afrique du Nord au Quai d'Orsay, Jean-François Girault, arrivé lundi à Beyrouth. Ces entrevues ont eu lieu en présence de l'ambassadeur de France, Patrice Paoli.
Selon des sources proches de l'ancien président Michel Sleiman, l'émissaire officiel français a prôné lors de ses réunions la « libanisation » de l'échéance présidentielle, soulignant qu'aucune éclaircie ne pointe à l'horizon au niveau régional et que, par voie de conséquence, les leaders libanais devraient assurer l'élection d'un chef de l'État sans attendre un quelconque feu vert de l'étranger. Il reste que les observateurs locaux affirment qu'en dépit de tout, la décision de débloquer la présidentielle demeure entre les mains de la République islamique iranienne et pour l'heure rien n'indique que le pouvoir des mollahs iraniens est disposé dans le contexte présent à favoriser, par le biais du Hezbollah, l'élection d'un président de la République.
En tout état de cause, ce dossier a quand même fait l'objet d'un échange de vues au cours des entretiens de M. Girault, hier. La réunion avec le Premier ministre Tammam Salam, qui s'est déroulée au Grand Sérail, a duré une heure. L'agence nationale d'information (Ani) indique sur ce plan que l'émissaire du Quai d'Orsay a exposé au chef du gouvernement « les efforts déployés par la diplomatie française pour assurer l'élection d'un président de la République ».
La réunion avec le président de la Chambre et leader du mouvement Amal, Nabih Berry, s'est tenue en présence de l'ambassadeur de France, de M. Mahmoud Berry (frère du leader d'Amal) et de M. Ali Hamdane, conseiller à l'information de M. Berry.
Dans la matinée, M. Girault avait tenu avec le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, au palais Bustros, une réunion qu'il s'est contenté de qualifier d'« amicale ».
L'émissaire français a ensuite conféré avec le président Sleiman puis avec l'ancien Premier ministre Nagib Mikati, en présence du conseiller de ce dernier, Joe Issa el-Khoury. Au terme de l'entretien, M. Mikati a déclaré : « L'émissaire du ministère français des Affaires étrangères discute de démarches susceptibles d'aboutir à l'élection d'un président de la République. Mon sentiment est que la France fait preuve de sérieux et entreprend une importante action en vue d'aboutir à l'élection d'un nouveau président au Liban. » En conclusion, M. Mikati a mis l'accent sur la nécessité de combler le vide au niveau des institutions constitutionnelles.

Le dossier de la présidentielle ainsi que, d'une manière générale, la conjoncture présente sur le double plan local et régional ont été au centre de la série d'entretiens qu'a eus hier le directeur de la section Moyen-Orient/Afrique du Nord au Quai d'Orsay, Jean-François Girault, arrivé lundi à Beyrouth. Ces entrevues ont eu lieu en présence de l'ambassadeur de France, Patrice...

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