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La police israélienne secouée par les scandales à répétition

Le dernier haut responsable de la police mis en cause n'est autre que le numéro deux de l'institution, le général Nissim Mor.

La police israélienne était secouée par un nouveau scandale mardi impliquant le numéro deux de l'institution, le général Nissim Mor. AFP/DAVID BUIMOVITCH

La police israélienne était secouée par un nouveau scandale mardi après plusieurs affaires de harcèlement sexuel et de corruption qui ont éclaboussé le plus haut niveau de l'institution.
Le dernier haut responsable de la police mis en cause n'est autre que le numéro deux de l'institution, le général Nissim Mor. Soupçonné de harcèlement sexuel à l'encontre de plusieurs subordonnées, il est le cinquième général de police à faire l'objet d'une enquête en 18 mois, a indiqué Micky Rosenfeld, un porte-parole de la police.

Cette succession de scandales a poussé les hauts responsables de l'Etat et de la justice à appeler la population à la fois à ne pas perdre confiance dans sa police, mais aussi à l'aider à faire cesser de tels agissements. "La police se retrouve dans l’œil du cyclone", dit Yehuda Weinstein, conseiller légal du gouvernement, dans un communiqué du ministère de la Justice. "Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain".

Le procureur général Shai Nitzan a, lui, lancé "un message à toutes les femmes de la police israélienne". "Si vous avez été harcelée, il est important de déposer plainte. Il y a une volonté de combattre (ces agissements) et de faire le ménage dans les rangs", a-t-il dit sur la radio publique.

La démission prochaine de Nissim Mor semblait une affaire entendue mardi. "Il a subi hier (lundi) son deuxième jour d'interrogatoire", a dit le porte-parole de la police.
Selon la presse, il se serait rendu chez une policière qui lui avait demandé des conseils professionnels, aurait essayé de l'embrasser, puis lui aurait envoyé plusieurs messages explicites. Il est aussi soupçonné d'avoir effacé la trace des messages compromettants sur son portable.

La semaine passée, c'est le général Kobi Cohen, chef de la police israélienne en Cisjordanie occupée, qui a présenté sa démission après avoir été accusé d'avoir tenté d'ajouter une policière à la liste des participants à un voyage en Pologne à l'occasion du 70ème anniversaire de la libération du camp d'extermination nazi d'Auschwitz.

En août 2013, le chef de la police de Jérusalem démissionnait avant d'être poursuivi pour harcèlement sexuel. Six mois plus tard, le chef de la brigade contre la grande criminalité quittait ses fonctions sur des soupçons de corruption.

En septembre 2014, deux autres généraux tombaient.
Le premier après que le journal Haaretz eut publié des clichés de lui lors d'une fête en compagnie d'un avocat accusé de tenter d'obtenir une conciliation de la police en faveur du chef d'un syndicat de dockers soupçonné de corruption.
Le second, Yossi Pariente, chef de la police à Jérusalem, a présenté sa démission sans qu'aucune accusation n'ait été portée contre lui. Pressenti pour le poste de chef de la police israélienne, il avait expliqué en quittant ses fonctions "ne pas vouloir subir les tentatives de le salir qui vont avec la course pour la tête de la police".

 

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