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Moyen Orient et Monde - Enquête

Dans le nord de la France, l’hypertraque...

Une impressionnante traque était en cours hier dans le nord de la France, où ont été localisés les deux auteurs présumés de l'attentat contre Charlie Hebdo, qui a choqué et sidéré le pays, partagé entre recueillement et colère.
Ainsi, des hommes du RAID et du GIGN, les unités d'élite de la police et de la gendarmerie, ratissaient, sous la pluie, la région Picardie, où le niveau maximum d'alerte antiterroriste a été décrété. Armés, casqués, en uniforme noir, ils patrouillaient sur les routes, contrôlant les véhicules, mais faisaient aussi des recherches dans les jardins de maisons, les rues de villages, selon des images diffusées par les chaînes de télévision. De même, des hélicoptères survolaient également cette zone située à 80 km au nord de Paris, où ont été repérés les frères Kouachi.
La piste du terrorisme islamiste, envisagée très rapidement après l'attentat quand il s'est avéré que les tueurs avaient crié « Allah Akbar », a encore été renforcée par la découverte d'un drapeau jihadiste et d'une dizaine de cocktails Molotov dans la voiture abandonnée à Paris mercredi dans leur fuite.
Par ailleurs, neuf personnes de l'entourage des suspects ont été placées en garde à vue, a précisé hier le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, indiquant également que Saïd Kouachi avait été « formellement reconnu sur une photo comme agresseur » et que plusieurs perquisitions avaient été menées à son domicile de Reims.

Climat de « guerre »
Ce climat de tension extrême, certains éditorialistes et hommes politiques n'hésitant pas à parler de « guerre » et le quotidien Le Monde titrant sur le « 11-Septembre français », a été exacerbé avec une nouvelle fusillade tôt hier matin à Montrouge, près de Paris, qui a coûté la vie à une policière. La victime est une jeune stagiaire de 20 ans de la police municipale, célibataire et sans enfants. Un agent municipal a également été blessé. Cependant, aucun lien à ce stade n'a été établi avec l'attentat contre Charlie Hebdo, selon Bernard Cazeneuve, précisant que deux personnes étaient en garde à vue. De plus, des juges antiterroristes se sont saisi des faits « au vu du contexte actuel, de l'armement lourd de l'auteur des faits et du caractère délibéré d'un acte visant les forces de l'ordre ». Et ont donc ouvert une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste.
Cécile FEUILLATRE/AFP

Une impressionnante traque était en cours hier dans le nord de la France, où ont été localisés les deux auteurs présumés de l'attentat contre Charlie Hebdo, qui a choqué et sidéré le pays, partagé entre recueillement et colère.Ainsi, des hommes du RAID et du GIGN, les unités d'élite de la police et de la gendarmerie, ratissaient, sous la pluie, la région Picardie, où le niveau...

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