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Culture - Spectacle

De la mort et de l’immortalité avec Zoukak

Pour enterrer l'année écoulée et entamer l'année nouvelle, énergie, renouvellement et dynamisme du côté de Zoukak.

Dès aujourd'hui et jusqu'au 8 janvier, le théâtre du Monnot aura pour cadre les recherches et explorations de la troupe Zoukak tirées de notre environnement actuel. Dans des tonalités sombres et d'une triste actualité...
La mort, omniprésente, en ce reflet de société, est soumise aux feux de la rampe et de la flaque de lumière. Grâce à des acteurs inventifs qui, par-delà leurs créations d'œuvres de qualité, aussi bien au Liban qu'à l'étranger, secouent les consciences, aiguisent la réflexion et proposent toujours, mis à part la notion de sonnette d'alarme, des divertissements aux résonances sociales majeures et d'acuité.
Dans un cycle englobant documentation, autobiographie, emprunt à des auteurs tels que Antonin Artaud, Howard Baker, Mahmoud Darwiche, Marguerite Duras, Christa Wolf, Firas Sawwah et l'épopée de Gilgamesh, sont nées deux œuvres pour définir les paradigmes des relations humaines.
D'abord une brève représentation de 20 minutes, intitulée Death Comes Through the Eyes (La mort arrive à travers les yeux), pièce à deux personnages, mise en scène par Omar Abi Azar et interprétée par Maya Zbib et Chrystèle Khodr. À noter que le lever de rideau au Monnot est à 19h30.
Ensuite, dans la continuation d'esprit de cette mort sondée et auscultée, une autre pièce intitulée He Who Saw Everything (Lui qui a tout vu), à 20h30 au Monnot, jouée à Londres au LIFT Festival, soutenue par le Fonds arabe pour l'art et la culture (Afac) et auréolée de la récompense Anna Lindh-Euro Med dialogue, et qui sera donnée à la mi-janvier au Festival international du théâtre à Kerala, en Inde.
Mise en scène par Omar Abi Azar et Maya Zbib, avec l'interprétation de Lamia Abi Azar, Hachem Adnan, Junaïd Sarieddine, Chrystèle Khodr et Maya Zbib.
Quand la mort, par décapitation, explosion violente, balles, épidémie, inondation, guerre, conflit personnel, folie des routes, est devenue si banalisée, si dévalorisée, que reste-t-il des valeurs humaines et des rapports humains? Que devient le corps dans cette destruction aveugle, héroïque ou bancale ? Autant de remous pour dire les derniers instants qui séparent la vie de l'au-delà. Et voilà que le théâtre s'en mêle. On l'écoute volontiers !

E.D.

Dès aujourd'hui et jusqu'au 8 janvier, le théâtre du Monnot aura pour cadre les recherches et explorations de la troupe Zoukak tirées de notre environnement actuel. Dans des tonalités sombres et d'une triste actualité...La mort, omniprésente, en ce reflet de société, est soumise aux feux de la rampe et de la flaque de lumière. Grâce à des acteurs inventifs qui, par-delà...

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