Ils ont dit

* Sejaan Azzi, ministre (Kataëb) du Travail, à la Voix du peuple : « Le nom d'Amine Gemayel est présent en force sur l'échiquier de la présidentielle et nous sommes favorables à toute tentative d'engager le dialogue entre n'importe quelles composantes politiques. »

* Henry Hélou, député de Baabda et candidat du Bloc démocratique à la présidence, à Radio-Orient : « Il est important qu'une entrevue ait lieu (entre MM. Samir Geagea et Michel Aoun). Pour ma part, lorsque je me suis porté candidat, je l'ai fait sur la base du soutien au dialogue entre tout le monde et de l'ouverture sur tout le monde. Nous encourageons tous les dialogues, qu'ils soient bilatéraux ou multilatéraux, entre Aoun et Geagea, et entre le Futur et le Hezbollah (...). »

*Nabil Nicolas, député du Metn et membre du bloc du Changement et de la Réforme, dans une déclaration : « Je souhaite qu'une entrevue ait lieu entre le général Michel Aoun et le chef des Forces libanaises Samir Geagea le plus tôt possible. Cela doit se faire sans aucune condition préalable. Mais je ne sais pas si le parti des FL est en mesure de se libérer des contraintes qui le lient. On sait que l'Arabie saoudite a forcé les composantes du 14 Mars de suivre son mot d'ordre qui est "non à Aoun". Ce veto est maintenant devenu un fait avéré et archivé. Il y a des livres qui en parlent. »

* Joseph Maalouf, député de Zahlé (bloc des Forces libanaises), à la Voix du Liban 93,3 : « N'importe quel dialogue est susceptible d'aider à trouver des solutions pour sortir du vide mortel à la présidence de la République. Les contacts entre les FL et le Courant patriotique libre ont commencé il y a quelque temps déjà, mais aujourd'hui c' est devenu sérieux et les intentions sont bonnes. Cependant, il faudrait que la teneur du dialogue soit claire. J'espère que les efforts de Bkerké permettront de dégager des dénominateurs communs de base pour préserver cette instance essentielle dans le pays qu'est la présidence. »

* Yassine Jaber, député de Nabatiyeh et membre du bloc de Nabih Berry, également à la Voix du Liban 93,3 : « Le Liban est dans une situation qui est bonne si on la compare à ce qui se passe autour de nous, mais il faut se presser d'élire un président de la République, parce que c'est la clé pour la solution de n'importe quel problème dans le pays (...). Il ne faut pas désespérer du dialogue entre le courant du Futur et le Hezbollah, mais dans le même temps, il faut éviter de précipiter les choses. »

*Le conseil supérieur du PNL, dans son communiqué hebdomadaire : « C'est en respectant sa Constitution et ses lois, et en évitant le vide dans ses institutions que l'on sauvera la République et qu'on la renforcera, et non pas en servant des ambitions personnelles ou des intérêts circonstanciels. C'est la raison pour laquelle nous demandons au général Aoun et à son allié, le Hezbollah, de cesser de saboter l'élection présidentielle et d'utiliser cette échéance afin de frapper la formule libanaise telle qu'elle a été consacrée par l'accord de Taëf, convenue entre la majorité écrasante des forces politiques. »

* Fady Karam, député FL du Koura, à la Voix du Liban 100,5 : « L'entrevue dont il est question entre le chef des FL et le député Michel Aoun est possible à tout moment, mais ce qui est plus important encore, ce sont les résultats qu'on attend d'un tel dialogue. Le but de cette rencontre est de sortir la présidence de l'impasse dans laquelle elle est placée depuis quelques mois. Les Forces libanaises n'ont pas de conditions préalables, mais il faut savoir qu'entre le CPL et nous, il y avait deux approches différentes du problème. C'est pourquoi un accord ne doit pas seulement porter sur la personne du prochain président, mais aussi sur son programme présidentiel. De plus, nul ne demande au général Aoun d'annoncer son retrait de la course, mais simplement d'abandonner la logique du "moi ou personne". »