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Liban

Ultimatum de 24 heures d’al-Nosra avant de liquider un des militaires enlevés

Le Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda en Syrie, a lancé hier un ultimatum de 24 heures au gouvernement Salam pour relancer les négociations, sinon un des militaires libanais qu'il détient en otage sera liquidé.
« Pour que le gouvernement libanais prouve son sérieux dans le dossier des négociations, il faut qu'il libère d'abord Joumana Hmayed, en guise de bonne volonté, ensuite passer à l'application de la proposition qu'il a choisie dans le cadre de l'échange », a indiqué al-Nosra dans un communiqué intitulé « Le dernier avertissement ». Joumana Hmayed avait été arrêtée il y a quelques mois près de Ersal alors qu'elle se trouvait à bord d'une voiture bourrée d'explosifs. « Il est désormais clair pour tout le monde que le Hezbollah est la seule partie qui sabote les négociations », a ajouté le groupe jihadiste.
Interrogés par la chaîne de télévision al-Jadeed, des proches des otages ont appelé le gouvernement à « assumer ses responsabilités » par rapport aux menaces d'al-Nosra et « indique clairement qui entrave les négociations. Sinon, le gouvernement aura à rendre des comptes à propos de chacun de nos fils assassinés, ont-ils dit. S'ils ne meurent pas décapités, ils mourront de froid », ont-ils ajouté sur la OTV, précisant que l'émissaire qatari « est toujours à l'œuvre » et l'escalade « toujours au programme ». Et à la chaîne de télévision LBCI, ces proches ont assuré qu'ils couperaient « toutes les entrées » de Beyrouth « dès 8h00 ce matin ».
Cela dit, les familles ont refusé hier, dans un communiqué, qu'une partie autre que l'État se charge de la libération de leurs proches.
« Nos fils doivent uniquement être libérés via l'État parce qu'il est l'unique partie qui nous représente et qui s'exprime en notre nom », peut-on lire dans le communiqué. Les familles ont également pressé l'État libanais et la cellule de crise, les appelant à prendre « une décision courageuse, rapide, claire qui mènerait à la libération » de leurs fils « au plus tôt ».
Le ministre d'État hezbollahi chargé des Affaires du Parlement, Mohammad Fneich, s'est pour sa part dit « avec toute mesure politique ou non politique qui pourrait mener à la libération des militaires enlevés. Les circonstances de la libération de Imad Ayad sont différentes de celles du dossier des militaires », a-t-il poursuivi, soulignant que le prisonnier du Hezbollah qui a été libéré mardi soir a été emprisonné « hors des terres libanaises » et que les ravisseurs « ne sont pas les mêmes ».
Rappelons qu'une trentaine de soldats et agents des Forces de sécurité intérieure (FSI) sont retenus en otage par les jihadistes d'al-Nosra et du groupe de l'État islamique (EI, ex-Daech) depuis les combats meurtriers avec la troupe en août à Ersal, dans la Békaa. Trois ont déjà été tués, dont deux par décapitation. Les islamistes réclament notamment la libération des islamistes détenus par les autorités libanaises pour les libérer.

Le Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda en Syrie, a lancé hier un ultimatum de 24 heures au gouvernement Salam pour relancer les négociations, sinon un des militaires libanais qu'il détient en otage sera liquidé.« Pour que le gouvernement libanais prouve son sérieux dans le dossier des négociations, il faut qu'il libère d'abord Joumana Hmayed, en guise de bonne volonté, ensuite...
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