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Moyen Orient et Monde

Les principales forces politiques en lice

Ennahda : grand vainqueur des élections à l'Assemblée constituante en octobre 2011, le parti de la Renaissance a dirigé la Tunisie jusqu'à début 2014. Revendiquant 80 000 membres organisés par des institutions internes stables et respectées, il s'agit du seul parti de masse structuré et discipliné du pays. Affaibli par de graves crises et l'assassinat de deux opposants aux islamistes en 2013, Ennahda a quitté le pouvoir pour laisser la place à un gouvernement apolitique, chargé de préparer les législatives. Mais face à une opposition morcelée, ce parti qui était interdit et violemment réprimé jusqu'à la révolution reste le pivot de la scène politique et fait figure de favori. Axant sa campagne sur le « consensus », Ennahda n'a pas retenu les candidatures les plus controversées, notamment les ténors de la frange dure du parti appelant à l'application de la loi islamique.
Nidaa Tounès : conduit par Béji Caïd Essebsi, 87 ans, qui ambitionne d'arracher la présidentielle en novembre, ce parti représente la véritable alternative à Ennahda mais est cependant tiraillé en interne, de nombreux cadres craignant la trop grande influence laissée à des personnalités issues du régime Ben Ali. Le parti est aussi concurrencé par des partis dits « destouriens », revendiquant eux aussi l'héritage de Bourguiba et ayant des liens étroits avec d'ex-responsables du régime déchu.
Les alliés affaiblis des islamistes : après sa victoire électorale en 2011, Ennahda s'est allié à deux partis de la gauche séculière, le Congrès pour la République (CPR) et Ettakatol, qui ont obtenu respectivement pour leurs chefs Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafar la présidence de la République et celle de la Constituante. Rapidement, ces deux partis ont vu près de la moitié de leurs élus rejoindre d'autres formations, généralement pour dénoncer les compromis négociés avec les islamistes. Leur base militante est aussi très affaiblie. Aucun des deux partis n'a indiqué s'il comptait de nouveau s'allier avec Ennahda, mais ils continuent d'assurer que leur coalition a sauvé le pays du chaos en ne le divisant pas entre religieux et laïques.

Ennahda : grand vainqueur des élections à l'Assemblée constituante en octobre 2011, le parti de la Renaissance a dirigé la Tunisie jusqu'à début 2014. Revendiquant 80 000 membres organisés par des institutions internes stables et respectées, il s'agit du seul parti de masse structuré et discipliné du pays. Affaibli par de graves crises et l'assassinat de deux opposants aux islamistes...
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