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Malheureux ? La faute aux « selfies »

Les « selfies » rendent les jeunes malheureux. Selon l'association suisse Pro Juventute, qui milite en faveur des droits de l'enfant, les images souvent flatteuses diffusées sur les réseaux sociaux ont une influence négative sur la psychologie des jeunes qui les regardent et s'y comparent. C'est en tout cas le constat qui est fait dans une étude représentative menée auprès de 1 000 jeunes entre 15 et 19 ans par l'institut de recherche GFK pour Pro Juventute, étude qui a convaincu l'association de lancer le lundi 20 octobre une campagne de communication intitulée « La vraie vie », dont le but est de rappeler aux jeunes que les photos publiées sur les réseaux sociaux sont loin de refléter la réalité. Parmi les actions menées : visites d'établissements scolaires, conférences auprès des jeunes, bandes dessinées et autres actions en ligne.
Selon l'étude conduite par l'association, 22 % des jeunes interrogés indiquent être « déstabilisés », voire même « en proie à des crises », lorsqu'ils regardent des photos de jeunes de leur âge. Cette tendance inquiétante concerne particulièrement les filles. Ces jeunes souffrent lorsqu'ils comparent leur propre existence aux photos qu'ils observent sur les réseaux sociaux sans prendre de distance critique vis-à-vis de ces clichés. Car, selon les résultats de cette enquête, l'apparence a désormais une importance capitale pour cette génération.
En effet, 55 % trouvent important d'avoir l'air séduisant et 48 % souhaitent être considérés comme ayant du succès.

Intense pression sur les jeunes
En postant leurs photos, les jeunes transmettent et construisent leur image. Leurs réponses aux questions de l'étude montrent qu'ils sont à la recherche de reconnaissance : 82 % des jeunes interrogés déclarent accorder de l'importance à ce que les autres aient une image positive d'eux. Pour la moitié de ces jeunes, il est important que celle-ci reçoive beaucoup de « likes ». Une fois encore, les filles sont particulièrement concernées. Enfin, l'enquête montre que c'est surtout en ligne que les jeunes se comparent à des idéaux.
« L'intense pression à laquelle les jeunes sont soumis est perceptible dans de nombreux entretiens », précise dans le communiqué de presse Moana Crescionini, conseillère sur la ligne téléphonique mise en place par Pro Juventute. Elle raconte alors qu'il existe des cas extrêmes, comme « cette fille de 13 ans, désespérée, qui s'inflige des meurtrissures depuis plusieurs mois car elle se trouve moche et ennuyeuse en comparaison avec les photos parfaites publiées sur Facebook, ou ce garçon de 15 ans qui fait tellement de musculation qu'il n'a pratiquement plus le temps de voir ses copains en toute insouciance ».
Les résultats de cette étude sont valables pour une majeure partie de la jeunesse occidentale. Au début de l'année, un jeune Britannique témoignait de son addiction aux « selfies ». Avec près de 200 clichés par jour, il était dans une situation extrême qui l'a poussé à faire une tentative de suicide. Aujourd'hui soigné de son addiction, il témoigne publiquement pour aider d'autres jeunes à s'en sortir.
Pour lire l'article dans son intégralité :
http ://etudiant.lefigaro.fr/international/vu-d-ailleurs/detail/article/la-vraie-vie-une-campagne-pour-lutter-contre-l-influence-des-selfies-sur-les-jeunes-9430/

 

Malheureux ? La faute aux « selfies »Les « selfies » rendent les jeunes malheureux. Selon l'association suisse Pro Juventute, qui milite en faveur des droits de l'enfant, les images souvent flatteuses diffusées sur les réseaux sociaux ont une influence négative sur la psychologie des jeunes qui les regardent et s'y comparent. C'est en tout cas le constat qui est fait dans une étude...

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