Rechercher
Rechercher

Économie

Ébriété, erreur d’aiguillage ou mauvaise météo ?

À Moscou, l'enquête sur les causes de l'accident de l'avion privé à bord duquel se trouvait Christophe de Margerie est menée par le Mak, homologue russe du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) en France.
Le Mak a indiqué avoir procédé à la copie des données enregistrées sur les boîtes noires de l'appareil.
Le conducteur du chasse-neige percuté par le jet privé qui devait ramener le patron de Total à Paris a indiqué qu'il a « perdu ses repères », ne « s'est pas rendu compte qu'il entrait sur la piste de décollage » et n'a pas entendu arriver l'avion, selon une vidéo amateur de son interrogatoire par des enquêteurs, diffusée hier.
Trois enquêteurs du BEA sont arrivés sur place dès mardi, accompagnés par deux conseillers techniques de la compagnie Unijet, qui exploitait le jet, et un conseiller de Dassault Aviation, constructeur de l'appareil.
Le parquet de Paris a en parallèle ouvert dès mardi une enquête pour « homicides involontaires », confiée à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens.
Ces investigations devront déterminer pour quelles raisons le Falcon 50, livré en 2006, a heurté le chasse-neige qui se trouvait sur la piste de l'aéroport de Vnoukovo, près de Moscou, tuant le PDG de Total, les deux pilotes et un personnel de cabine.
Dans un premier temps, le comité d'enquête russe a évoqué « une erreur des aiguilleurs du ciel et les actes du conducteur du chasse-neige », qui « était en état d'ivresse ». Il a aussi avancé « les mauvaises conditions météorologiques et une erreur de pilotage ».
L'avocat du conducteur du chasse-neige, qui, au départ, avait démenti l'état d'ébriété de son client, a indiqué qu'il avait pu consommer « quelques gouttes d'alcool ». En garde à vue pour 48 heures, le conducteur de 60 ans devait être déféré devant la justice dans la journée.

À Moscou, l'enquête sur les causes de l'accident de l'avion privé à bord duquel se trouvait Christophe de Margerie est menée par le Mak, homologue russe du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) en France.Le Mak a indiqué avoir procédé à la copie des données enregistrées sur les boîtes noires de l'appareil.Le conducteur du...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut