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Liban

Sleiman : La déclaration de Baabda est réfractaire à toute élimination

L’ancien chef de l’Etat s’est entretenu avec le coordinateur général du 14 Mars, Farès Souhaid.

« Toutes les tentatives de marginaliser la déclaration de Baabda ou de l'occulter, dans le but de l'éliminer de la diplomatie libanaise, sont vouées à l'échec, et se heurteront au rejet libanais et international », a affirmé hier l'ancien chef d'État, Michel Sleiman, qui prenait connaissance de la bouche de Samir Mokbel, ministre de la Défense, de la teneur de ses récents entretiens en Iran.
On rappelle que le président Sleiman estime que le retard dans l'élection d'un nouveau président de la République est dû au secret espoir que cette guerre d'usure conduise à la suppression de la déclaration de Baabda, verbalisation du pacte national non écrit de non-alignement à l'origine du Liban indépendant.
Au sujet du don d'armes iraniennes, M. Mokbel a affirmé que c'est maintenant au commandement de l'armée « d'évaluer les besoins de l'institution » et de vérifier dans quelle mesure l'offre y répond. « Dans un second temps, a-t-il précisé, cette offre sera soumise à l'approbation du Conseil des ministres. »

Des « concepts Kataëb »
Par ailleurs, le président Sleiman a reçu les deux ministres du Travail et de la Jeunesse et des Sports, Sejean Azzi et Abdel Latif Hennaoui, le député Ghazi Aridi, le coordonnateur du secrétariat du 14 Mars, Farès Souhaïd, et l'ambassadeur du Koweït, Abdel Aal Kennahi.
Il a insisté, auprès de ses visiteurs, sur l'importance d'apporter un soutien sans faille au gouvernement et de ne pas entraver son action ou d'en diminuer la productivité, ce qui nuirait à l'intérêt supérieur de l'État, sachant que seule l'entente nationale est suceptible de sauver le siège présidentiel de sa mortelle vacance, dans cette phase de grande nécessité politique, sécuritaire, économique et sociale.
Pour sa part, prenant la parole à l'issue de la rencontre, M. Azzi a affirmé : « Elle m'a permis, une nouvelle fois, de proclamer l'appui du parti Kataëb à la déclaration de Baabda, en particulier au concept de neutralité ou de non-alignement, qui sont des concepts Kataëb par excellence. Aujourd'hui plus que jamais, nous demeurons attachés à ce document, et insistons pour qu'il soit au cœur de toute déclaration et prise de position et de tout discours prononcé par un responsable libanais, que ce soit devant des instances arabes ou internationales. Approuvée à l'unanimité à la table de dialogue, la déclaration de Baabda figure du reste dans la déclaration ministyérielle. »
Pour sa part, le secrétaire général du 14 Mars a insisté sur « la perte de crédibilité que représente un État sans chef ».

« Toutes les tentatives de marginaliser la déclaration de Baabda ou de l'occulter, dans le but de l'éliminer de la diplomatie libanaise, sont vouées à l'échec, et se heurteront au rejet libanais et international », a affirmé hier l'ancien chef d'État, Michel Sleiman, qui prenait connaissance de la bouche de Samir Mokbel, ministre de la Défense, de la teneur de ses récents...

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