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Liban

Différentes expressions de l’appui à l’armée...

L'attentat contre un minibus militaire à Bireh, qui a tué le jeune soldat Jamal Hachem, a provoqué une vague d'indignation au niveau des différentes parties politiques.
Le chef du bloc du Futur, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, a souligné que le soldat Hachem « est le martyr du Liban et le martyr du Futur ». Il a réitéré « l'appui à l'État et à ses institutions sécuritaires et militaires dans la lutte contre les terroristes ».
Le secrétariat du 14 Mars a également stigmatisé « l'agression terroriste contre l'armée au Akkar ». « Ces actes ont pour but de semer la discorde », souligne un communiqué du 14 Mars.
Le coordinateur du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, a dénoncé pour sa part « une tentative de placer l'armée en confrontation directe avec la communauté sunnite ». C'est pour cette raison que l'institution militaire serait aujourd'hui ciblée, avec une fréquence accrue, a-t-il relevé en substance à l'agence d'informations al-Markaziya.
Dans ce sens, le député de Tripoli, Mohammad Kabbara, a déclaré que « les agressions itinérantes contre l'armée menacent la stabilité de tout le pays, l'armée étant la garante de l'unité et de la paix civiles ».
L'ancien député de Tripoli, Misbah Ahdab, ne cache pas son scepticisme quant aux véritables capacités d'action de l'armée. Condamnant dans un communiqué « les odieuses agressions contre l'armée dans le Akkar et à Tripoli », il a estimé que « l'armée se trouve aujourd'hui à découvert, pour deux raisons : d'abord, les arrestations sélectives des personnes impliquées dans les attaques contre l'armée et les forces de l'ordre lors des rounds de violence à Tripoli, certains bénéficiant même d'une protection et d'une couverture de la part de l'appareil sécuritaire ; ensuite, la confusion, le flou et la dualité de la position du gouvernement au sujet du rôle de l'armée, ce qui permet au Hezbollah d'entraîner l'institution militaire dans des confrontations liées aux combats en Syrie ».
Le ministre Kataëb Sejaan Azzi a appelé dans ce cadre à assurer « une couverture politique effective à l'armée ».
Faisant suite à l'incident de Bireh, hier, le député du Akkar Hadi Hobeiche s'est rendu au Grand Sérail, à la tête d'une délégation des fédérations municipales du caza. Les échanges avec le Premier ministre ont porté notamment sur « les mesures qui doivent être prises pour protéger les militaires ».

L'attentat contre un minibus militaire à Bireh, qui a tué le jeune soldat Jamal Hachem, a provoqué une vague d'indignation au niveau des différentes parties politiques.Le chef du bloc du Futur, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, a souligné que le soldat Hachem « est le martyr du Liban et le martyr du Futur ». Il a réitéré « l'appui à l'État et à ses institutions...

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