Rechercher
Rechercher

Liban

Le seul « état de nécessité législative » porte sur l’élection présidentielle, affirment les évêques maronites

Les évêques maronites, réunis hier à Bkerké (photo Ani).

« Le seul état de nécessité législative, dans la situation actuelle, porte sur l'élection d'un nouveau président. Tout le reste est contraire à la Constitution. » L'Assemblée mensuelle des évêques maronites n'a pas fait hier dans la nuance.
Réunie à Bkerké sous la présidence du patriarche, Mgr Béchara Raï, l'assemblée a publié un communiqué en six points, dont le principal porte sur l'urgence d'une élection présidentielle.
« Le seul état de nécessité législatif prévue par la Constitution consiste dans l'élection d'un président de la République, toute autre procédure législative doit être considérée comme une franche violation de la Constitution et l'introduction de coutumes contraires aux principes constitutionnels dans un État démocratique », précise le communiqué des évêques.
Par ailleurs, les prélats se sont félicités de la participation des patriarches orientaux au congrès organisé à Washington par l'association « In Defence of Christians » (IDC) , et des rencontres officielles qui l'ont accompagné, compte tenu de la ténébreuse période que vit la région.
À cet égard, les évêques ont pressé les instances islamiques officielles de prendre clairement position à l'égard du phénomène areligieux terroriste, et de procéder à une campagne d'éveil afin de former les générations montantes aux véritables valeurs religieuses.
Les évêques ont également salué le sommet interreligieux de Dar el-Fatwa (25 septembre) et « les positions courageuses qu'il a prises à l'égard de la situation, ainsi qu'à l'égard des agressions et de la déportation qu'ont commises et que continuent de commettre des groupes terroristes au nom de l'islam ».
Les évêques ont salué la décision des membres du sommet de confier à un comité islamo-chrétien le soin d'effectuer une tournée d'explications auprès « des instances religieuses et politiques arabes ».
Sur un autre plan, les évêques se sont solidarisés avec les parents des soldats et des agents des FSI pris en otage et se sont dit « sensibles à leurs épreuves et à leurs demandes ». En même temps, ils ont salué « la sagesse dont les officiels font preuve dans le traitement de ce dossier » et leur ont demandé de « tenir compte de ces épreuves morales et de ces demandes ». Ils ont également salué « la manière avec laquelle l'armée traite ce dossier avec doigté et fermeté ».
Les évêques ont manifesté « leurs appréhensions » pour ce qui se passe à Tripoli ainsi que « les informations exagérées sur la présence de l'extrémisme et l'apparition de slogans ici et là nuisant à la coexistence, une tradition bien ancrée entre les communautés de Tripoli ».
Enfin, les pères synodaux ont dénoncé « les deux fléaux de la traite des humains, sous la forme de la prostitution et de la drogue ». Ils ont protesté en particulier « contre l'exploitation de la misère des réfugiés et des pauvres, et de la prostitution à laquelle des femmes sont contraintes, sous diverses formes, notamment celles portant atteinte à la sacralité de la famille ».

« Le seul état de nécessité législative, dans la situation actuelle, porte sur l'élection d'un nouveau président. Tout le reste est contraire à la Constitution. » L'Assemblée mensuelle des évêques maronites n'a pas fait hier dans la nuance.Réunie à Bkerké sous la présidence du patriarche, Mgr Béchara Raï, l'assemblée a publié un communiqué en six points, dont le principal...

commentaires (3)

METTEZ DE L'ORDRE DANS LA BERGERIE... DANS LA BERGERIE... IMPOSEZ-VOUS... QUE DIABLE !

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 26, le 02 octobre 2014

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • METTEZ DE L'ORDRE DANS LA BERGERIE... DANS LA BERGERIE... IMPOSEZ-VOUS... QUE DIABLE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 26, le 02 octobre 2014

  • Excellente position prise par Bkerké sur tous les sujets. Le Patriarche a enfin compris qui travaille pour les intérêts du pays et qui ne le fait pas. Sur ce je m’arrêtes a la décision la plus importante qui est celle concernant le non respect de la constitution. Elle ne doit pas changer, et nos députés se doivent de reprendre leurs bon sens et refuser toutes compromissions la dessus, et ce, quels qu’en soient les risques!!!

    Pierre Hadjigeorgiou

    12 h 19, le 02 octobre 2014

  • Pourquoi les évêques, sous l'égide de Bkerké, ne forment-ils pas une commission qui irait visiter le chef maronite qui bloque l'élection présidentielle pour ses propres ambition et intérêt et lui demanderait de renoncer à ce blocage, dans l'intérêt supérieur du Liban et en vue d'une troisième candidature acceptable par les parties politiques au Parelement ?

    Halim Abou Chacra

    09 h 59, le 02 octobre 2014

Retour en haut