Saad Hariri : « La coalition devrait demander la libération des soldats otages. »
« La plainte présentée par la Coalition nationale des forces de la révolution et de l'opposition syriennes auprès du Conseil de sécurité de l'Onu, contre ce qu'elle a appelé la violation par l'armée libanaise des droits de l'homme et les attaques contre les réfugiés à Ersal, était inappropriée, selon toutes les normes qui devraient régir les relations entre frères », a dénoncé hier l'ancien Premier ministre Saad Hariri dans un communiqué.
M. Hariri a reconnu que « les images diffusées lors des dernières perquisitions dans les camps de réfugiés de Ersal étaient offensantes et inacceptables et ne devraient pas se reproduire ou servir de modèle à la relation entre les Libanais et les Syriens, toutes allégeances politiques confondues ». « Elles ont provoqué des réactions qui auraient pu être évitées en ces circonstances, a-t-il poursuivi. Toutefois, cela ne doit pas occulter le fait que les forces militaires libanaises agissent sous l'impact des défis et des périls que leur imposent les groupes armés. Ceux-ci cherchent à consolider leur emprise sur l'armée et les Libanais par le biais de menaces sur la vie des soldats qu'ils retiennent en otage. Ces mêmes groupes veulent faire des camps de réfugiés un moyen de pression sur le gouvernement libanais et son armée. »
Et de conclure : « La coalition syrienne a le droit de défendre les réfugiés et de refuser les atteintes à leur sécurité et leur dignité, ce à quoi nous aspirons tout aussi bien et ce pour quoi nous œuvrons de toutes nos forces. Toutefois, il est dans l'intérêt des réfugiés et de la révolution syrienne d'élever la voix et d'appeler à la libération des soldats libanais et à leur retour auprès de leurs familles. Or cela n'a pas été mentionné dans le texte de la plainte de la coalition au Conseil de sécurité, alors qu'il devrait servir de fondement pour la protection des droits des réfugiés et de leurs camps. »
CERTAINES PLAINTES SONT JUSTES.... D'AUTRES EXAGÉRÉES... ET D'AUTRES FAUSSES... ON OUBLIE QU'ON A NOYÉ LE LIBAN DE REFUGIÉS DONT L'IDENTITÉ... OU L'APPARTENANCE... EST SUJET À ÉQUIVOQUE !
11 h 35, le 30 septembre 2014