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Économie - Liban - Grille des salaires

Le CCS hausse à nouveau le ton

Après plusieurs semaines de silence, le Comité de coordination syndical revient à la charge et menace de recourir à la rue si l'adoption de la grille des salaires tarde à se concrétiser.

Le CCS a menacé d’avoir de nouveau recours à la rue si la grille des salaires n’était pas approuvée bientôt.

Le Comité de coordination syndical (CCS) a tenu samedi une réunion en vue de la prochaine séance parlementaire au cours de laquelle les députés devraient voter le projet de la hausse des salaires de la fonction publique. C'est donc au siège de la ligue des enseignants du secondaire que les représentants du CCS se sont réunis afin de réitérer les demandes relatives à l'adoption de la nouvelle grille. « Nous insistons sur l'importance d'accorder une augmentation à tous les salariés de la fonction publique », ont insisté les syndicats.
À l'issue de la réunion, le CCS a publié un communiqué dans lequel il souligne la nécessité que les députés se réunissent pour adopter le projet de loi portant sur la grille. « Le dossier de la grille des salaires doit figurer en tête de l'ordre du jour de la prochaine séance parlementaire », ont indiqué les représentants du CCS qui ont précisé qu'ils réitèrent leur demande de voir se concrétiser une augmentation de 75 % de tous les salaires des fonctionnaires et des instituteurs en prenant pour base les salaires de l'année 1996.
Parallèlement, le CCS a déploré le manque de standardisation des grades d'avancement. Les responsables syndicaux ont ainsi rappelé que la norme devrait être un avancement de 5 % pour tous les secteurs tandis qu'il est de l'ordre de 6 % pour les juges et de 3,2 % pour les instituteurs, et ce selon la proposition de loi élaborée par le député Georges Adwan.
Le CCS a en outre indiqué qu'il poursuivait ses contacts avec les différents partis politiques afin d'aboutir à « une solution équitable pour tous » et a mis en garde contre une modification de la loi n° 223/2010 relative à l'éducation publique.
Parallèlement, le CCS a demandé de mettre en place une politique d'embauche sur base de concours organisés par le Conseil de la fonction publique et de mettre fin aux embauches contractuelles « qui nuisent à des milliers de contractuels et de journaliers ». Il a réclamé en outre de lever le plafond des aides relatives à la santé et aux affaires sociales. « La hausse devrait profiter aux contractuels, aux retraités et aux journaliers puisque la cherté de vue touche toute la population sans exception », ont déclaré les représentants syndicaux.
« Nous refusons toute augmentation des impôts qui nuirait aux couches les plus défavorisées de la société, souligne le CCS. Si vous voulez financer la grille des salaires, il faudra commencer par mettre fin aux pratiques de corruption et au gaspillage administratif qui pèsent lourdement sur les caisses de l'État », a souligné le communiqué du CCS.
De son côté, le président du syndicat des enseignants des écoles privées Nehmé Mahfoud a indiqué à l'agence al-Markaziya que certaines propositions portant sur le financement de la grille des salaires sont en train d'être débattues sans l'approbation du CCS. « Nous n'avons pas reçu d'appels concernant la grille des salaires, comme si c'était des salaires de la fonction publique afghane dont il s'agit », a déploré M. Mahfoud.
« Les responsables n'auront qu'à assumer leurs responsabilités car nous aurons de nouveau recours à la rue si nos demandes ne sont pas approuvées », a-t-il affirmé sur ce plan.

Le Comité de coordination syndical (CCS) a tenu samedi une réunion en vue de la prochaine séance parlementaire au cours de laquelle les députés devraient voter le projet de la hausse des salaires de la fonction publique. C'est donc au siège de la ligue des enseignants du secondaire que les représentants du CCS se sont réunis afin de réitérer les demandes relatives à...

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