Dans son intervention, Gebran Bassil a proposé une « stratégie globale » prévoyant l'implication massive des forces aériennes internationales, un engagement au sol de la part des « gouvernements légitimes et la mise en œuvre de dialogues politiques destinés à préserver l'unité et l'intégrité territoriale des pays concernés ».
Sur le plan de l'action concrète collective, il a en outre proposé :
– Une initiative inclusive politique, judiciaire, militaire et humanitaire encadrée par l'Onu.
– Le renforcement immédiat des capacités des forces armées libanaises. C'est à cette condition que nous éviterons le basculement du Liban dans une situation semblable à celle que traverse l'Irak aujourd'hui. Le Liban est aux avant-postes de la bataille contre le sectarisme et le terrorisme, et ses troupes ont toujours fait preuve de professionnalisme et de patriotisme. De plus, leurs armes ne sont jamais tombées dans des mains alliées ou ennemies.
Des mesures à court terme
– La protection des minorités et leur ancrage dans la région doit faire partie intégrante de nos efforts. Tolérer passivement leur émigration et leur départ en Occident est tout aussi dangereux que la facilitation, par certains pays, de l'afflux des combattants étrangers vers les zones de conflit du Moyen-Orient.
– La mise en place d'une coopération légale et juridique resserrée entre nos pays pour traquer, identifier et juger les terroristes/daechistes, tout en les privant du soutien de leurs relais locaux.
Des mesures à plus long terme
– La protection de nos jeunes de la propagande délétère.
– La multiplication des projets de modernisation économique dans l'espoir d'ouvrir la voie à une croissance durable. La lutte contre la pauvreté est un auxiliaire essentiel du combat contre le terrorisme.
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