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Liban

Derbas : Nous ne fermerons les frontières qu’en cas de dangers sécuritaires

À la lumière des événements qui secouent le village frontalier de Ersal et ses environs depuis plusieurs semaines, Rachid Derbas, ministre des Affaires sociales, a estimé qu'« il ne sera envisageable de fermer les frontières face aux réfugiés syriens qu'en cas de dangers sécuritaires qui n'existent pas encore aujourd'hui ». « Il est de notre droit d'exercer notre souveraineté sur le territoire libanais », a-t-il poursuivi, ajoutant que les critères d'acceptation des réfugiés syriens deviendront plus stricts, étant donné que l'état des ressources naturelles au Liban ne peut supporter davantage de pression.
Interrogé par l'agence al-Markaziya sur une mesure visant à ôter à tout Syrien ne venant pas des régions frontalières le statut de réfugié, le ministre a répondu : « Il est vrai que le statut de réfugié sera refusé à tout Syrien qui quitte le territoire libanais, mais nous n'avons pas le droit d'imposer cette mesure à des personnes rien que parce qu'elles sont issues de régions éloignées. Toutefois, à l'avenir, nous n'accepterons plus que les réfugiés venant de régions frontalières sujettes à des batailles, et qui n'ont d'autre option que de se réfugier au Liban ». Il a par ailleurs confirmé qu'« aucun camp (officiel) pour réfugiés syriens n'a encore été construit ».
Sur les attaques menées par l'État islamique et autres organisations jihadistes à Ersal, M. Derbas a estimé qu'« on ne peut y faire face que par une position politique claire et unifiée ».

À la lumière des événements qui secouent le village frontalier de Ersal et ses environs depuis plusieurs semaines, Rachid Derbas, ministre des Affaires sociales, a estimé qu'« il ne sera envisageable de fermer les frontières face aux réfugiés syriens qu'en cas de dangers sécuritaires qui n'existent pas encore aujourd'hui ». « Il est de notre droit d'exercer notre souveraineté sur...

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