Michel Platini, président de l'Uefa, ne se présentera pas à l'élection de la présidence de la Fifa, mais se place clairement dans l'opposition à Joseph Blatter, dirigeant en exercice aux envies de cinquième mandat. « Ce n'est pas le moment, ce n'est pas mon heure, pas encore. J'ai réfléchi longtemps, mais je n'ai pas réussi à me convaincre », a confié hier Michel Platini. Il brigue par contre un troisième mandat de quatre ans dans son instance. Le monde ne retiendra sans doute de cette annonce qu'une seule chose : le duel tant attendu Platini-Blatter n'aura pas lieu. En outre, Michel Platini a indiqué que la technologie sur la ligne de but ne serait pas utilisée pour les compétitions de clubs de l'Uefa, étant lui-même encore dubitatif pour un usage dans un Euro. La technologie sur la ligne de but a été utilisée, pour la première fois dans un Mondial, au Brésil cet été. D'autre part, le président de l'Uefa a souligné que l'introduction du fair-play financier a permis, par rebond, une diminution des pertes cumulées des clubs européens de 1,7 milliard à 800 millions d'euros. Le principe du fair-play financier est qu'un club ne peut pas dépenser plus qu'il ne gagne, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu'à l'exclusion des compétitions de l'Uefa.
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