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Culture - Initiative

Robin Williams au musée des grands

Le Musée national des portraits, ce sont plus de 20 000 œuvres d'art représentant les personnalités américaines qui continuent de forger le pays. Robin Willliams vient de prendre place à leurs côtés.

Au musée, de nouveaux portraits arrivent en permanence.

Avant même d'être inhumé, le célèbre acteur était ainsi passé à la postérité par le biais d'une photo (ayant fait la une du Time en 1979), placée à l'entrée du musée et qui le montrait, tel qu'en lui-même, se moquant, avec un clin d'œil ostentatoire, de son rôle dans la série du petit écran Mork and Mindy et tenant en main une mini-télévision, cadrant son personnage. David Ward, l'un des historiens du musée, explique ce choix : « Nous voulons que les gens se rappellent son entière carrière faite de cette joie et de ce rire qu'il a communiqués à des millions. »
À noter qu'à ces débuts (1962), le Musée national des portraits à Washington avait choisi de monter une collection axée sur des personnages ayant eu « une signification historique », c'est-à-dire des chefs d'État, des généraux de l'armée et autres dignitaires. Et ce, pas moins de dix ans après leur décès. Puis, petit à petit, ce concept s'est élargi et a inclus des acteurs dans d'autres domaines ayant marqué la vie du pays. Quant à leur portrait, il devait être de haute qualité, unique, et son signataire (peintre ou photographe) doté talent reconnu.

Plus de 20 000 portraits œuvres d'art
À noter que, jusqu'à présent, les différents conservateurs se réunissent régulièrement tous les mois pour décider de nouvelles entrées. Car il s'agit de continuer à égrener en images l'histoire américaine à travers celle des individus : depuis les chefs d'État jusqu'au rappeur LL Cool J, en passant par les personnages légendaires tels que l'Amérindienne Pocahontas (fin XVIe siècle).
Relevant de la Smithonian Institution, ce musée qui en 1982 avait assemblé 2 000 œuvres en compte aujourd'hui plus de 20 000. Et, l'an dernier, il a accueilli un million de visiteurs. Pour loger tout ce beau monde, on a choisi une imposante bâtisse, édifiée au milieu du XIXe siècle avec façade en marbre et colonnades pareilles à celles du Parthénon. Ici ce qui s'appelle une galerie de portraits s'échelonne sur trois étages dont l'architecture intérieure est aussi impressionnante que celle de l'extérieur, avec plafond vitré, escaliers en colimaçon, porches et galeries à arcades laissant filtrer la lumière naturelle. On a regroupé les illustres personnages selon les domaines où ils se sont distingués. À savoir : « Origines américaines, 1600-1900 » (du combat pour l'indépendance à l'âge d'or) ; « Lutte pour la justice » (consacré à ceux ayant œuvré pour établir les droits civils et libérer les groupes marginalisés) ; « Américains du XXe siècle » (les figures ayant marqué la vie politique, scientifique, sociale et culturelle de l'époque) ; « Les biographies en bronze de Joe Davidson » (ce sculpteur a moulé dans du bronze et de la terracotta des héros tels que Gertrude Stein, Franklin D. Roosevelt, John Marin et Lincoln Steffens) ; « Champions » (arrêt sur les sportifs qui, au-delà de leur performance, ont développé une nouvelle culture) et « Bravo » (un salut et une standing ovation aux compositeurs et interprètes qui ont dynamisé le monde du spectacle à plus d'un égard).
Et ce musée ne pouvait que dire un grand bravo à Robin Williams et l'installer dans cette cour des grands qu'il a bien connue en personnifiant le président US Théodore Roosevelt dans le film La nuit au musée : le secret des pharaons. Pour le public, ce sera une apparition posthume car le film ne sera sur les grands écrans qu'en 2015. Néanmoins, le Musée national des portraits en a projeté le générique, donnant à voir Williams et les autres principaux interprètes, Larry Daley, Owen Wilson et Ben Kingsley.

Avant même d'être inhumé, le célèbre acteur était ainsi passé à la postérité par le biais d'une photo (ayant fait la une du Time en 1979), placée à l'entrée du musée et qui le montrait, tel qu'en lui-même, se moquant, avec un clin d'œil ostentatoire, de son rôle dans la série du petit écran Mork and Mindy et tenant en main une mini-télévision, cadrant son...

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