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Moyen Orient et Monde - Égypte

Deux officiers tués par des bombes devant le palais présidentiel du Caire

Des pro-Morsi ont appelé à manifester jeudi pour marquer le 1er anniversaire de la destitution du président islamiste.

Un groupe jihadiste, Ajnad Masr, avait prévenu avoir placé plusieurs bombes près du palais présidentiel au Caire. Photo Reuters

Deux officiers égyptiens ont été tués hier dans des explosions près du palais présidentiel du Caire, un an jour pour jour après les manifestations monstres contre le président Mohammad Morsi destitué ensuite par l'armée.
Hier, les forces de police ratissaient les alentours du palais afin de désamorcer les engins découverts, et c'est lors de l'opération que les officiers de police ont été tués et plusieurs personnes blessées, selon le ministère de l'Intérieur. Un photographe de l'AFP a vu l'un des engins exploser et arracher la main d'un secouriste. Près d'une heure plus tard, un robot est parvenu à extraire une autre bombe qui a ensuite été désactivée par la police. Peu après, le président Abdel Fattah al-Sissi a promis de « punir » les auteurs de l'attaque.
Depuis une semaine, les attentats se sont multipliés au Caire avec des séries d'explosions contre le métro de la mégalopole à l'heure de pointe et contre une centrale de télécommunications en construction, qui ont fait deux morts et cinq blessés. Et des violences sont à craindre jeudi, les partisans de M. Morsi, violemment réprimés, ayant appelé à manifester ce jour-là pour marquer le 1er anniversaire de la destitution du premier chef d'État élu démocratiquement d'Égypte et dénoncer de nouveau le « coup d'État militaire » du 3 juillet 2013. En représailles à la répression qui a fait en un an plus de 1 400 morts, la moitié dans la dispersion de sit-in pro-Morsi au Caire en août, et abouti à l'arrestation de 16 000 personnes, des groupes jihadistes ont mené des attentats, la plupart dans la péninsule du Sinaï, qui ont tué plus de 500 policiers et soldats selon le gouvernement.
L'un de ces groupes, Ajnad Masr, qui a revendiqué ces derniers mois plusieurs attentats au Caire, avait prévenu avoir placé des bombes près du palais présidentiel, dans le nord-est du Caire. Dans un communiqué daté du 27 juin, le mouvement a assuré que les engins avaient été posés il y a près de deux semaines mais qu'il avait refusé de les faire exploser jusqu'alors pour éviter de tuer des civils. Si la plupart des attentats sont revendiqués par des mouvements jihadistes sans lien connu avec les Frères musulmans, les autorités font porter à la confrérie interdite de M. Morsi la responsabilité des violences.
(Source : AFP)

Deux officiers égyptiens ont été tués hier dans des explosions près du palais présidentiel du Caire, un an jour pour jour après les manifestations monstres contre le président Mohammad Morsi destitué ensuite par l'armée.Hier, les forces de police ratissaient les alentours du palais afin de désamorcer les engins découverts, et c'est lors de l'opération que les officiers de police ont...
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