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Moyen Orient et Monde

À Alep, Daech exécute et crucifie un de ses membres

Les jihadistes ultraradicaux de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL, Daech) ont exécuté hier l'un des leurs, accusé d'extorsion, avant de le crucifier dans la province syrienne d'Alep, ont indiqué hier une ONG et des sites jihadistes. Dans une série de photos diffusées sur ces sites, on voit l'homme portant un barbe, avec du sang sur la tête et une pancarte où est inscrit : « Coupable : Abou Adnane al-Anadali. Sentence : exécution et crucifixion durant trois jours. Motif : extorsion aux barrages des conducteurs en les accusant d'apostasie. »
Sur le plan politique, le violent conflit opposant au sein de l'opposition syrienne les partisans du Qatar à ceux de l'Arabie saoudite s'est traduit par la décision du « chef du gouvernement provisoire Ahmad Tohmé » de dissoudre la plus haute instance militaire et « de déférer ses membres devant le comité de contrôle financier et administratif du gouvernement pour qu'ils fassent l'objet d'une enquête », avait annoncé un communiqué diffusé sur la page Facebook du gouvernement. Mesure aussitôt annulée par le chef de la Coalition, Ahmad Jarba, annonçant dans un communiqué que le « chef du gouvernement provisoire a outrepassé ses pouvoirs ». Le comité politique a ainsi décidé de « demander au Conseil général de se prononcer sur cet abus de pouvoir lors de sa prochaine réunion (du 4 au 6 juillet à Istanbul) et de prendre les mesures qui s'imposent ».
« Cette crise reflète le conflit qui déchire la Coalition et qui s'inscrit dans un contexte régional. Le Qatar soutient le gouvernement d'Ahmad Tohmé et le président Ahmad Jarba est proche de l'Arabie saoudite », a expliqué un haut responsable de cette Coalition, qui a tenu à garder l'anonymat. Selon lui, Ahmad Jarba doit quitter la présidence lors de la réunion du Conseil général, car il ne peut pas exercer plus de deux mandats. « Il veut donc préparer la suite pour garder le contrôle. Il semble qu'il envisage de former un Haut Conseil de la révolution syrienne, une instance militaire dont il assumera la présidence et qui n'aura aucune relation avec le gouvernement de l'opposition », a-t-il ajouté. Pour cela, il allait demander, selon ce responsable, un vote de défiance contre le gouvernement et nommer un nouveau chef de gouvernement. M. Tohmé, au courant de ce plan, a décidé de prendre les devants en dissolvant le conseil militaire.

Les jihadistes ultraradicaux de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL, Daech) ont exécuté hier l'un des leurs, accusé d'extorsion, avant de le crucifier dans la province syrienne d'Alep, ont indiqué hier une ONG et des sites jihadistes. Dans une série de photos diffusées sur ces sites, on voit l'homme portant un barbe, avec du sang sur la tête et une pancarte où est inscrit :...

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