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Coupe du Monde - Articles - Football

Le Brésil, en chantier, devra patienter

Les interrogations se renforcent autour de la Seleçao, après le match nul (0-0) face au Mexique et son gardien héroïque, Ochoa. Le Brésil a étalé des lacunes dans la construction et la finition, hier, pour son deuxième match dans le Mondial.

Le Brésil a été tenu en échec (0-0) par un Mexique très solide en défense et par un Ochoa impérial. Le pays organisateur du Mondial conserve la tête du groupe après le deuxième tour mais reste à égalité de points avec le Mexique. Brésiliens et Mexicains devront aller chercher la qualification lors du dernier tour face au Cameroun et à la Croatie respectivement. Mike Blake / Reuters

« N'attendez pas que le Brésil soit seul en son royaume », avait prévenu lundi le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari.
Il avait raison car hier c'est le gardien mexicain Guillermo Ochoa, en fin de contrat avec Ajaccio (D2 française) mais pour lequel on ne se fait pas trop de souci, qui a fait de l'Estadio Castelao de Fortaleza son royaume.
À la 25e minute, il a d'abord écarté d'une superbe horizontale une belle tête de Neymar avant de repousser de la poitrine une frappe à bout portant de Paulinho après une remise de Thiago Silva (44).
À la 69e minute, il a encore détourné une tentative de près de Neymar avant de boucler son chef-d'œuvre d'une main ferme sur une tête à six mètres du capitaine Thiago Silva (86).
Les deux équipes se retrouvent donc avec quatre points en tête du groupe A, mais l'éventuel vainqueur du match Croatie-Cameroun mercredi reviendra dans le jeu et rien n'est encore fait pour le pays hôte.

Fortaleza a chanté
Après un premier match déjà loin d'être parfait contre la Croatie, les Auriverde ont confirmé à Fortaleza qu'ils n'avaient pas beaucoup de marge dans un groupe vraiment relevé.
Très bon contre la Croatie, Oscar est ainsi resté hier complètement à côté du match. Remplacé par Jô en deuxième période, Fred a, lui, été constamment hors-jeu et le jeu brésilien a souvent manqué de vitesse.
Les latéraux, très critiqués après la Croatie, ont, eux, parfois semblé hésiter à suivre leur instinct offensif et le Brésil a globalement donné l'image d'une équipe qui se cherche encore.
Comme l'avait demandé Thiago Silva lundi, le public de Fortaleza a pourtant chanté. L'hymne brésilien d'abord, repris a cappella et à pleins poumons par les 60 000 spectateurs du Castelao, au point de faire venir des larmes à Neymar.
L'ambiance a ensuite été de fer entre les supporters des deux pays, les nombreux Mexicains répondant avec leur « Cielito Lindo » au « soy brasileno » des Auriverde.
Si le public a été exceptionnel, la première période a en revanche été tout sauf un hymne au football d'évitement et d'invention cher aux Brésiliens.
Dès le début, le ton était donné avec deux fautes en vingt secondes et cinq minutes où il aura été bien plus question d'orgueil et de semelles que de football posé.

Solide Mexique
La suite de la première période, intense et très physique, est restée hachée et parfois brutale, avec quelques inspirations de Neymar mais peu d'occasions en dehors de celles contrariées par Ochoa.
Dès la reprise, les Brésiliens étaient à nouveau dangereux avec un débordement de Bernard – remplaçant de Ramires qui avait lui-même suppléé au coup d'envoi Hulk – sauvé de justesse par Marquez devant Neymar (48).
Neymar sur coup franc (63) aurait encore pu donner la victoire au Brésil et Jô a, lui, été trop maladroit avec une frappe trop croisée (75).
Dans une fin de match brûlante, les Mexicains auraient pu eux aussi emporter la mise et faire trembler la planète foot et ce Mondial. Mais leurs innombrables frappes lointaines ont souvent filé hors cadre ou ont été stoppées par un Julio Cesar à nouveau plutôt rassurant.
Au bout du compte, le Mexique et ses fantastiques supporters ont rappelé qu'une équipe qui reste sur cinq 8es de finale d'affilée en Coupe du monde était forcément terriblement dangereuse.
La Seleçao a sans doute eu le tort de rentrer face à elle dans un bras de fer physique qu'elle n'a jamais pu gagner.
Après deux matches de poule, le Brésil doit en tout cas faire un peu moins peur à certains outsiders. Il lui reste un match lundi à Brasilia face au Cameroun pour redevenir ce qu'il est censé être.

 

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