L'Arabie saoudite a ouvertement accusé hier le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki d'avoir conduit l'Irak au bord du gouffre par sa politique d'exclusion des sunnites. Dans la première réaction officielle depuis l'offensive fulgurante des jihadistes en Irak, le gouvernement saoudien s'est en outre déclaré « opposé à toute ingérence étrangère dans les affaires internes » de son voisin, en allusion à une possible intervention de l'Iran ou des États-Unis pour contenir la progression des extrémistes.
Le gouvernement saoudien a réclamé « des mesures garantissant à toutes les composantes du peuple irakien une véritable participation » dans la gestion des affaires publiques et estimé que la seule issue à la crise était « la formation rapide d'un gouvernement d'entente nationale » dans lequel M. Maliki n'aurait pas sa place. Dans le même sens, le chef de la diplomatie qatarie, Khaled al-Attiyah, reproche à Maliki d'avoir mené une politique « étroite » centrée sur la défense des intérêts de la communauté chiite, et nourri de fait la colère et les frustrations des sunnites.
En effet entre le salafowahabisme binsaoud et le salafowahabisme qatariote qui alimentent leur création daech , point de différence , 2 tranchants d'une même lame .
12 h 20, le 17 juin 2014