Daech (État islamique en Irak et au Levant (EIIL)) effectue une pause dans les combats en Syrie, où il transfère des armements capturés de l'autre côté de la frontière en Irak, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Pour Rami Abdel Rahman, patron de l'OSDH, Daech a peut-être négocié une trêve avec des groupes rebelles rivaux en Syrie, bien qu'il continue d'assiéger les forces gouvernementales ou les insurgés du Front al-Nosra dans certains quartiers de Deir ez-Zor. Les affrontements entre les autres brigades rebelles et les forces gouvernementales de Bachar al Assad se poursuivent cependant à travers la Syrie, a-t-il ajouté. Par ailleurs, les rebelles syriens connaissent d'énormes difficultés à évacuer leurs blessés à Deir Ez-zor, dans l'est de la Syrie, car ils sont coincés entre leurs deux ennemis : l'armée régulière et les jihadistes ultraradicaux, a indiqué une ONG. De leur côté, dans un communiqué, la Fédération des démocrates syriens a résumé la situation en Irak en la comparant à la crise syrienne. D'une révolte pour la liberté, l'Irak s'est retrouvé dans des affrontements confessionnels violents. Selon les démocrates syriens, la responsabilité totale de l'échec démocratique revient au gouvernement Maliki qui a refusé à son peuple les demandes de justice, d'égalité et d'accès aux droits de l'homme.
« Les groupes jihadistes sont les fils d'Assad »
Sur le plan diplomatique, le porte-parole du Quai d'Orsay Romain Nadal a déclaré hier que « ce n'est certainement pas Bachar el-Assad qui sera l'instrument de la lutte contre ces groupes jihadistes puisqu'au contraire, ce sont les deux faces d'une même réalité. Les groupes terroristes qui déstabilisent aujourd'hui l'Irak ont été nourris grâce au conflit syrien et en grande partie par le régime de Bachar al-Assad. Le jihadisme et les groupes jihadistes sont les fils de Bachar el-Assad. C'est lui qui en a libéré une grande partie, qui les a épargnés, qui les a renforcés par son action et par la répression qu'il a conduite depuis trois ans contre l'opposition syrienne modérée », a affirmé M. Nadal.
« Nous avions anticipé les risques de débordement du conflit syrien aux autres États de la région et on voit bien comment ces groupes jihadistes qui se sont nourris de la répression de Bachar el-Assad et qui ont d'ailleurs été épargnés par le président syrien sèment aujourd'hui le chaos et le désordre dans d'autres États », a ajouté le porte-parole. Pour le moment, a-t-il par ailleurs indiqué, aucune demande d'aide n'a été adressée par les autorités irakiennes à la France, et un entretien téléphonique entre le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius et son homologue irakien Hoshyar Zebari est en préparation.
Enfin, le président arménien, dont le pays est allié de la Russie et accueille des milliers de réfugiés arméniens de Syrie, a félicité hier son homologue syrien Bachar el-Assad pour sa réélection le 3 juin.
Le porte-parole du Quai d'Orsay, Monsieur Romain Nadal, a déclaré hier que "ce n'est certainement pas monchâr l'aSSadique qui sera l'instrument de la lutte contre ces jihadistes puisque ce sont les deux faces d'une même réalité. Ces groupes ont été nourris par ce régime bääSSyrianique. Ces groupes sont les fils de ce (c)hébél lionceau bääSSdiot. C'est lui qui en a libéré une grande partie, qui les a épargnés et renforcés par la répression qu'il a conduite contre l'opposition syrienne.". Plus clair que ça tu meurs ! Merci encore, Monsieur Nadal, pour votre franchise.
15 h 41, le 14 juin 2014