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À La Une - Discours

Nasrallah revient à la charge pour défendre Assad

Pour le secrétaire général du Hezbollah, la présidentielle syrienne prouve que "la guerre contre la Syrie a échoué".

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a prononcé vendredi un discours à l’occasion d’une cérémonie rendant hommage à Moustapha Kassir, membre du conseil central du parti.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a salué vendredi la réélection de Bachar el-Assad, le 3 juin dernier pour un mandat de sept ans, avec 88,7 % des voix, selon les chiffres officiels. Le leader chiite libanais s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie rendant hommage à Moustapha Kassir, membre du conseil central du parti, décédé fin mai des suites d'une longue maladie. Son discours a été diffusé sur écran géant devant une foule réunie à l’école du Mehdi, dans la région de Hadath, à l’est de Beyrouth.

Hassan Nasrallah a, dans ce cadre, critiqué la position des Occidentaux, notamment les États-Unis, qui soutiennent la rébellion modérée face au régime syrien. « Beaucoup de personnes ont qualifié les élections syriennes de 'farce' et certains pays ont même empêché les ressortissants syriens de voter sur leur territoire, a rappelé Hassan Nasrallah. Ils ont tout fait pour empêcher ce scrutin parce qu'ils savaient que les Syriens voteraient par milliers et qu'ils n'étaient pas prêts d'accepter cette réalité ». Selon lui, les opposants souhaitaient transformer le jour des élections en « bain de sang pour faire peur aux Syriens et les empêcher de voter ».

Le chef du parti chiite a par ailleurs salué les ressortissants syriens au Liban qui se sont rendus la semaine dernière à l'ambassade de leur pays, dans la région de Baabda, pour voter. « Tout le monde a été surpris par cette participation massive, même nous, a-t-il assuré. Mais contrairement à ce que certains ont affirmé, personne ne les a obligés à venir, bien au contraire, ils sont venus de leur propre gré de toutes les régions libanaises ».

Le 28 mai dernier, des milliers de Syriens se sont rendus dans leur ambassade au Liban pour voter en amont dans le cadre de l'élection présidentielle. La scène chaotique, qui avait complètement paralysé toute la capitale, a provoqué la colère de nombreux Libanais.

« Ces élections prouvent que le conflit en Syrie n’est pas une lutte entre le peuple et le régime, a estimé Hassan Nasrallah. Personne ne peut affirmer le contraire, surtout que des millions de Syriens ont voté en faveur de Bachar el-Assad. Ces élections prouvent aussi que la guerre contre la Syrie a échoué.

Ceux qui désirent régler la crise en Syrie par la voie politique ne peuvent pas ignorer les résultats des dernières élections car toute solution politique ne peut aboutir sans le président Bachar el-Assad », a-t-il ajouté. Hassan Nasrallah a enfin appelé les pays qui soutiennent la rébellion à cesser leur aide financière et militaire. « Il ne peut y avoir de paix tant que l’aide aux takfiristes se poursuit, a-t-il assuré, appelant les militants sur le terrain à cesser leur combat contre le régime Assad.


Critiques contre le 14 Mars

Sur le plan politique libanais, Hassan Nasrallah a évoqué la vacance présidentielle, dénonçant les critiques du 14 Mars envers son parti et ses alliés. Il a également a appelé le Parlement à l'élection d'un nouveau président « sans délai ».

« Si vous acceptez la candidature d'une personnalité importante sur le plan chrétien et national, nous sommes prêts à l'élire dès ce soir », a-t-il dit, accusant le 14 Mars d'attendre les développements régionaux pour trouver une issue à la crise présidentielle.

« Pourquoi attendez-vous une décision étrangère pour régler ce problème ?, a-t-il demandé. Je vous conseille de ne pas attendre les résultats des discussions entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Ces discussions n'ont pas encore commencé et aucune date n'a encore été fixée ». « Et de toute manière, a-t-il ajouté, l'Iran n'impose pas ses points de vue à ses alliés, ni au Hezbollah ni à la Syrie ».

Le leader chiite a enfin appelé le Parlement libanais à se réunir pour adopter la nouvelle grille des salaires du secteur public. « Toute la classe politique est responsable et doit régler ce problème le plus rapidement possible, a dit le leader chiite. Tous les blocs parlementaires ont le devoir national de se rendre au Parlement pour en finir avec cette crise. Ils doivent se montrer justes envers les enseignants et envers les étudiants qui attendent de présenter les examens officiels ».

Le ministre de l'Éducation, Élias Bou Saab, a annoncé que les examens officiels, dont les épreuves doivent commencer le 7 juin avec le brevet, seront reportés de cinq jours, alors que tout accord semble impossible entre les autorités et les enseignants, dans la crise liée à l'adoption de la grille des salaires.


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Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a salué vendredi la réélection de Bachar el-Assad, le 3 juin dernier pour un mandat de sept ans, avec 88,7 % des voix, selon les chiffres officiels. Le leader chiite libanais s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie rendant hommage à Moustapha Kassir, membre du conseil central du parti, décédé fin mai des suites...

commentaires (7)

INIQUE... QUI DÉFEND L'INIQUITÉ !

LA LIBRE EXPRESSION

08 h 57, le 07 juin 2014

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Commentaires (7)

  • INIQUE... QUI DÉFEND L'INIQUITÉ !

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 57, le 07 juin 2014

  • INCROYABLE LE CULOT QU'IL A. CE SONT SES MERCENAIRES QUI S'ABSENTENT MAIS IL ACCUSE LES AUTRE ! VENEZ VOTER POUR NOTRE MERCENAIRE SINON VOUS ÊTES RESPONSABLE. ON CONNAIT MÊME PAS L'IDENTITÉ DE SON MERCENAIRE. PROBABLEMENT LE PLUS CONNU DE CETTE BANDE C'EST BIEN MICHEL AOUN. MAIS SANS LE FEU VERT DE JOUMBLATT ÇA NE PASSERA PAS. DONC UN MERCENAIRE IRANIEN SINON RIEN. JOUMBLATT EST LÀ POUR FAIRE LE SALE BOULOT.

    Gebran Eid

    01 h 42, le 07 juin 2014

  • Images nauséabondes, discours de lâcheté et de soumission, rien de nouveau. Ce venin, composé des mensonges habituels et de la désinformation qu'affectionnent les imbéciles heureux, ne mérite même pas qu'on y passe plus de temps que ça. Quelle horreur. Quelle honte d'oser ainsi insulter les droits et les libertés.

    Robert Malek

    22 h 08, le 06 juin 2014

  • DÉCRIRE LA MASCARADE COMME UNE VICTOIRE... C'EST LE COMBLE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 46, le 06 juin 2014

  • ce n'est plus de la langue de bois, c'est carrément des mensonges politiques transformés en vision idéale de la politique iranienne et russe, pour justifier la présence de ses mercenaires en Syrie. chiche qu'il accepte un candidat chrétien ce soir et laisse libre les libanais de le choisir !!!!! Je considère que Hassan Nasrallah comme un bon iranien émigré au Liban !!!

    FAKHOURI

    21 h 29, le 06 juin 2014

  • De ce texte une évidence semble surgir ; Le hezb plaide et s’adresse à son autorité de tutelle La république islamique d’Iran. Pour la branche armée du Hezb Il s’agit ici des derniers spasmes d’une agonie annoncée il y a quelques mois. Les Mollah et leurs séides exsangues financièrement souhaitent disposer d’une solution politique et pacifique en Syrie rendant inutile voire dérangeante la branche armée du Hezb . Ce Dernier tente pour la dernière fois de se retrancher derrières Bachar qui lui doit plusieurs succès militaires. Mais sans les deniers des Mollah les armes russe et la coopération occidentale ni Bachar ni le Hezb ne peuvent se sortir de l’engrenage et du piège sans issue dans lequel il se sont emprisonnés. Le pays est dévasté ; la poursuite du combat ne même nulle part.

    ANDRE HALLAK

    21 h 10, le 06 juin 2014

  • C'est dantesque un chef de milice illégale ...veut un nouveau Président élu légalement...!

    M.V.

    20 h 08, le 06 juin 2014

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