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Liban

Sleiman mettra « la pression sur le nouveau président » pour intégrer les armes du Hezb dans l’État

Le président Sleiman, hier, en compagnie de la délégation tripolitaine présidée par le mufti Chaar.

Le président de la République, Michel Sleiman, a déploré hier « les ambitions des uns » et le comportement de « forces qui possèdent des blocs parlementaires capables de paralyser » l'échéance électorale. D'autant, a-t-il dit, qu'en cas de vacance présidentielle, le pouvoir de décision du président sera bloqué, car désormais « entre les mains de 24 ministres ».
Dans un entretien au quotidien as-Safir, M. Sleiman a exprimé hier sa crainte qu'un responsable du 8 Mars ou du 14 Mars utilise son pouvoir de président, s'il venait à être élu, pour se venger de ses adversaires. Les conflits entre les leaders maronites « ne semblent pas terminés », a indiqué Michel Sleiman, exprimant sa crainte de « l'arrivée de l'un d'eux à la présidence pour se venger de l'autre ».
En réponse à une question au sujet de la candidature consensuelle proclamée par le général Michel Aoun, il a répondu : « Il m'importe peu que le candidat soit consensuel. Les bonnes intentions existent, mais la réalité est autre chose. » « Je suis avec celui qui obtiendra la majorité à la Chambre des députés, avec celui qui continuera sur la voie que j'ai tracée », a-t-il dit. En l'occurrence, qui défendra la déclaration de Baabda, refusera la duplicité des armes et protégera la parité. « Je mettrai la pression sur le nouveau président pour que les armes de la résistance entrent dans le cadre de la stratégie défensive », a déclaré le président sortant.
M. Sleiman a en outre souligné qu'il ne regrettait pas ses appels à un retrait des combattants du Hezbollah de Syrie.
Le chef de l'État a par ailleurs reçu hier à Baabda le mufti de Tripoli, Malek Chaar, à la tête d'une délégation, et s'est dit satisfait « des démarches sécuritaires et administratives réalisées par le cabinet depuis sa formation ». « La convivialité et le dialogue sont nécessaires pour la pérennité du modèle libanais et pour l'édification de l'État », a-t-il ajouté. « Le prochain mandat part facilement d'une série de positions et de constantes qui vont dans le sens de la préservation du Liban, de sa stabilité et de sa paix civile », a précisé Michel Sleiman. Il a enfin souligné « le succès du plan sécuritaire dans la restauration de la paix à Tripoli », mettant l'accent sur « l'intérêt que le gouvernement accorde au développement de la ville » et sur la « nécessité de continuer à s'épauler pour barrer la route aux forces du mal qui menacent ses habitants ».
Le président Sleiman a en outre accordé audience aux députés Bahia Hariri, Nadim Gemayel, Khaled Zahramane et Fady Karam.

 

Le président de la République, Michel Sleiman, a déploré hier « les ambitions des uns » et le comportement de « forces qui possèdent des blocs parlementaires capables de paralyser » l'échéance électorale. D'autant, a-t-il dit, qu'en cas de vacance présidentielle, le pouvoir de décision du président sera bloqué, car désormais « entre les mains de 24...

commentaires (3)

On ne peut s'empêcher de demander au président pourquoi ne s'est-il pas mis cette pression durant son mandat pour que les armes des mercenaires entrent dans le cadre de la stratégie défensive.

Robert Malek

12 h 47, le 21 mai 2014

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Commentaires (3)

  • On ne peut s'empêcher de demander au président pourquoi ne s'est-il pas mis cette pression durant son mandat pour que les armes des mercenaires entrent dans le cadre de la stratégie défensive.

    Robert Malek

    12 h 47, le 21 mai 2014

  • AVEC QUEL PISTON CETTE PRESSION ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 19, le 21 mai 2014

  • "Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois !".

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    05 h 40, le 21 mai 2014

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