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Culture - Livre

Toutes les croix du monde de Serina Fass chez Vivi Corm

À suivre, une guide exceptionnelle proposant un tour du monde du principal symbole de la chrétienté.

Serena Fass (à droite) et Vivi Corm.

«En tant que colonel des gardes gallois, j'ai rencontré Serena Fass à plusieurs reprises, lors de commémorations des services rendus par ce détachement à ses membres, notamment son père, le colonel John Fass, tombé en Normandie en 1944. Et, en tant que patron de l'Appel des gardes gallois de l'Afghanistan, je loue sa volonté permanente d'accompagner leurs efforts en mettant à leur service les bénéfices de son livre.» Signé, Sa Majesté royale, le prince de Galles.
Une préface prestigieuse pour un ouvrage qui est une célébration de la foi et de la belle ouvrage. Son auteure, l'Anglaise Serena Fass, a suivi ces paroles du Christ – «Allez par le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création» – pour aller voir tous azimuts comment cet appel a été entendu. Comme la croix est le symbole religieux le plus répandu, elle a été à la recherche de ses représentations dans les diverses cultures des cinq continents. Grande voyageuse devant l'Éternel depuis 1970 et armée de son appareil photographique, elle a réuni une incomparable iconographie dans un ouvrage intitulé La Croix, méditation et images, qu'elle a récemment signé à Washington chez Vivi Corm sur fond de ses bijoux, faisant écrin à cette compilation. En 400 pages, Serena Fass présente des centaines de représentations de la croix déployant les multiples manifestations de la foi, depuis les premiers chrétiens de Pompéi jusqu'à ceux de nos jours : de la Norvège au Zimbabwe et du Pérou en Australie. Tous ont exprimé leur croyance en édifiant des croix, utilisant tout genre de supports : peinture, sculpture, architecture, textiles et joaillerie.

Alexandra Asseily et la croix centenaire de Tyr
Serena Fass a illustré son ouvrage avec plus de 800 photographies du principal symbole de la chrétienté dans un ordre chronologique, en commençant par le berceau de cette foi puis en suivant son rayonnement géographique. Premier arrêt donc au pays du Christ qui donne à voir, notamment, une croix dans une forme des plus épurées, dessinée sur un panneau de tissu noir, le tout accroché au-dessus de l'autel de l'église de la Nativité à Bethléem. Il y a aussi la croix en bois pour effectuer le chemin de la douleur et sa version en oriflammes pour commémorer le vendredi saint, et celle ornant les habits des prêtres. Puis, à partir de la Terre sainte, l'auteure suit en dix autres chapitres la propagation de la croix sous toutes les latitudes et selon des croyances, des cultures et des approches artistiques des plus diversifiées. Un parcours qu'elle a personnellement et passionnément suivi et restitué ainsi en images. La guide hors du commun qu'elle est a tracé l'itinéraire suivant: «La Terre sainte et le Moyen-Orient», «Le monde méditerranéen orthodoxe», «Le monde copte et la croix en Afrique», «Les premières églises et le monde nestorien», «Les mondes slaves catholique et orthodoxe», «Le monde méditerranéen catholique», «Les terres celte et écossaise catholiques et protestantes», «L'Europe centrale catholique», «L'empire britannique et l'Asie», «Les Amériques» et «La croix dans la nature».
Dans son évocation du Liban, qu'elle a bien sûr visité, Serena Fass a choisi de braquer son objectif sur une croix décorant le parquet en mosaïque d'une église en ruine du VIe siècle se trouvant à Tyr. Et c'est Alexandra Asseily qui signe la présentation de cette ville: «Au départ, une cité phénicienne florissante, renommée et enviée dans le monde ancien pour sa magnificence, sa richesse et sa découverte de la couleur pourpre. Ceux qui ont essayé de l'assiéger et de la conquérir – Alexandre le Grand et les croisés – ont échoué. Tyr a pu, à chaque fois, surgir de ses ruines.»
Comme la croix de cette église qui subsiste telle qu'elle depuis quinze siècles. Et comme reste éternellement ineffaçable cette croix que dessine une mouette en plein vol, au dessus du mont Athos : la dernière image de l'ouvrage de Serena Fass.

«En tant que colonel des gardes gallois, j'ai rencontré Serena Fass à plusieurs reprises, lors de commémorations des services rendus par ce détachement à ses membres, notamment son père, le colonel John Fass, tombé en Normandie en 1944. Et, en tant que patron de l'Appel des gardes gallois de l'Afghanistan, je loue sa volonté permanente d'accompagner leurs efforts en mettant à leur...
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