Béchara Raï nommé membre du Conseil pontifical pour la culture

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, vient d'être nommé membre du Conseil pontifical pour la culture, rapporte un communiqué officiel du siège patriarcal.
Ce conseil, qui est le ministère de la Culture du Vatican, tient des réunions régulières, et a pour vocation de prendre en charge, dans l'esprit de l'Évangile, le dialogue des cultures et des civilisations et le respect des droits de l'homme.

L'ouverture d'esprit et une sûreté doctrinale sans faille sont probablement les deux qualités essentielles que doit posséder tout membre du Conseil pontifical pour la culture. Ce dernier est aujourd'hui présidé par le cardinal Gianfranco Ravasi.

Dans les milieux de Bkerké, on estime que, outre les qualités personnelles du patriarche Raï et son envergure évangélique, intellectuelle et morale, le choix de sa personne s'explique par son appartenance au monde catholique oriental et aux relations d'amitié qu'il a su tisser avec les Églises orientales orthodoxes, ainsi qu'avec le monde musulman, à travers la « culture de la rencontre » qui a cours au Liban.

On précise, de même source, que la nouvelle charge s'ajoute à celles que le chef de l'Église maronite assume déjà comme membre de la Congrégation des Églises orientales, du Conseil pontifical pour l'éducation, du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et du tribunal de la Signature apostolique.
« Quand on sait le style exigeant de vie que s'impose le patriarche, le soin qu'il prend à assumer ses responsabilités comme cardinal de l'Église universelle et en même temps le souci de rester informé des affaires de l'Église maronite au Liban et dans le monde, on peut dire que la nouvelle charge qui lui est imposée ne sera pas de tout repos », soulignent encore les sources citées.

Dans un message spécial adressé au Conseil pontifical pour la culture, Jean-Paul II déclarait : « À plusieurs reprises, j'ai voulu affirmer que le dialogue de l'Église et des cultures revêt aujourd'hui une importance vitale pour l'avenir de l'Église et du monde. Qu'il me soit permis d'y revenir en insistant sur deux aspects principaux et complémentaires qui correspondent aux deux niveaux où l'Église exerce son action : celui de l'évangélisation des cultures et celui de la défense de l'homme et de sa promotion culturelle. L'une et l'autre tâche exigent que soient définies les voies nouvelles du dialogue de l'Église avec les cultures de notre époque. Pour l'Église, ce dialogue est absolument indispensable. »

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