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Sport - Football

Le Paris SG a une semaine pour chasser les fantômes de Chelsea

Encore miné par son élimination de la Ligue des champions face à Chelsea, le PSG, à l’image d’un Cavani décidément bien transparent depuis belle lurette, a été incapable de réagir face à Lyon (1-0). Dans les têtes et les jambes. Digérer une défaite, deux maintenant, c’est tout le challenge qui attendra le PSG durant la semaine à venir. Jeff Pachoud/AFP

Avant d'entamer la semaine qui vient de s'écouler, le PSG était un club en pleine confiance. Il venait d'enchaîner onze victoires consécutives, sa meilleure série dans une saison proche de la perfection, au cours de laquelle il n'avait concédé que trois défaites toutes compétitions confondues. Il était peu probable de le voir en subir deux en l'espace de cinq jours. C'est pourtant ce qui est arrivé à la formation de Laurent Blanc. Battu par Chelsea (2-0) mardi dernier, le club de la capitale ne s'est pas relevé de son élimination en Ligue des champions. À Gerland ce week-end, il s'est de nouveau incliné (1-0), face à une équipe lyonnaise diminuée, mais dont la volonté a fait une grande partie de la différence face à un PSG qui semble avoir perdu cette confiance qui l'habitait.
Ce ne sont pas tellement les jambes qui ont manqué aux Parisiens sur les bords du Rhône. Ce problème, ce sont d'ailleurs les Lyonnais qui avaient davantage de raisons de le craindre, puisqu'ils avaient 48 heures de récupération en moins après avoir affronté la Juventus Turin jeudi soir (1-2).
Non, c'est bien la tête qui était ailleurs dans le camp parisien. Vraisemblablement du côté de Stamford Bridge. « Nous pensions avoir évacué la déception de l'élimination en Ligue des champions, mais apparemment ce n'est pas le cas au vu du match contre Lyon », reconnaissait Laurent Blanc en conférence de presse, dans un discours similaire à celui de ses joueurs. « Sans doute avions-nous encore un peu de déception par rapport à l'élimination en Ligue des champions, avançait ainsi Salvatore Sirigu. C'est normal. »

Une attaque déprimée
À Gerland, Paris n'a cependant pas fait le même match qu'à Stamford Bridge. Il a notamment récupéré cette possession qui lui avait fait défaut face à Chelsea (71 %, contre 48 % à Londres). Mais il a souffert des mêmes maux.
Des erreurs défensives qui se paient au prix fort et un manque d'efficacité criant en attaque. Jordan Ferri ne s'est pas fait prier pour exploiter un ballon perdu par Ezequiel Lavezzi dans ses trente mètres, plein axe (31e). Mais le PSG, avec onze tirs dont six cadrés, a eu l'opportunité d'effacer l'erreur de l'Argentin. Il ne l'a pas saisie, enchaînant un deuxième match consécutif sans marquer alors qu'il avait systématiquement trouvé les filets depuis son revers à Évian (2-0) début décembre. « L'OL n'a pas été dominateur, mais efficace, à l'inverse du PSG, résumait Blanc. J'ai l'impression que l'équipe aurait pu jouer beaucoup de temps sans marquer. »
C'est souvent le signe d'une équipe touchée moralement. Et Paris a affiché cette image à Lyon. Pour cette équipe si dominatrice en Ligue 1, la peur du vide était une crainte envisageable en cas d'élimination en Ligue des champions. Sa prestation à Gerland, dans la foulée de son échec face à Chelsea, a donné cette impression.
Digérer une défaite, deux maintenant, c'est tout le challenge qui attendra le PSG durant la semaine à venir. « Ça fait mal partout, surtout quand une équipe n'est pas habituée à perdre, avouait ainsi Sirigu. Rejouer Lyon au Stade de France samedi prochain en finale de la Coupe de la Ligue est peut-être la meilleure chose qui pouvait arriver au PSG pour se relancer. » « La rage que nous avons d'avoir perdu contre Lyon, il faut la transformer en énergie positive et notamment pour la finale de samedi, enchaînait le gardien parisien. Il faut se dire que si on est là, c'est que nous avons fait de bonnes choses jusqu'à présent. » Des choses que Paris n'a pas montrées la semaine passée. Il lui appartiendra de digérer sa déception dans les jours qui viennent, et de retrouver ses esprits avant de retrouver l'OL au Stade de France. Car un nouvel échec face aux Gones pourrait difficilement être encore une conséquence de son élimination en Ligue des champions.

Avant d'entamer la semaine qui vient de s'écouler, le PSG était un club en pleine confiance. Il venait d'enchaîner onze victoires consécutives, sa meilleure série dans une saison proche de la perfection, au cours de laquelle il n'avait concédé que trois défaites toutes compétitions confondues. Il était peu probable de le voir en subir deux en l'espace de cinq jours. C'est...

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