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Culture

Saad Yagan, ni noir ni blanc : gris

Des silhouettes hagardes du peintre Saad Yagan peuplent les cimaises de la galerie Marc Hachem.

L'artiste syrien y brosse un portrait peu reluisant de l'humanité souffrante. Âmes sensibles, munissez-vous de mouchoirs! Car l'œuvre de Saad Yagan oscille dangereusement entre destruction et autodestruction. Crânes ouverts et corps squelettiques, cités décharnées et corps en cendres. Le printemps est-il passé par là? Ça n'en a pas l'air en tout cas. Dans ce monde grisâtre et lugubre où les carcasses s'entassent, pas d'espoir pour un avenir plus rose.
Puis il y a ces œuvres qui pourraient sembler moins morbides. Comme celle du « Maestro » dirigeant son orchestre. Leurre ! Le rouge qui cramoisit les costumes fait tache... de sang. Meurtre en la demeure ? Ou plutôt esprit machiavélique qui mène la danse des combats de sa baguette assassine ?
Et voilà la tour d'Alep, vertigineux tourbillon de corps allant à la dérive. D'un pays, d'un peuple, d'une humanité qui tombent à la renverse.

M.G.-H.

*Jusqu'au 18 avril.

L'artiste syrien y brosse un portrait peu reluisant de l'humanité souffrante. Âmes sensibles, munissez-vous de mouchoirs! Car l'œuvre de Saad Yagan oscille dangereusement entre destruction et autodestruction. Crânes ouverts et corps squelettiques, cités décharnées et corps en cendres. Le printemps est-il passé par là? Ça n'en a pas l'air en tout cas. Dans ce monde grisâtre...

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