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À La Une - Violences

Liban : Rifaat Eid accusé d'appartenir à un "groupe terroriste"

Des témoins à Damas ont indiqué avoir vu Rifaat Eid vendredi soir dans un hôtel.

Le secrétaire général du Parti démocratique arabe, Rifaat Eid. Photo tirée de sa page Facebook.

Rifaat Eid, le leader alaouite de Tripoli, dans le nord du Liban, a été mis en examen samedi pour appartenance à un "groupe terroriste armé", a annoncé une source judiciaire. Le secrétaire général du Parti arabe démocratique (PAD), une formation qui soutient le régime de Bachar el-Assad en Syrie, est accusé avec 11 autres personnes d'appartenir à un "groupe terroriste armé ayant pour objectif de mener des attentats terroristes", a expliqué cette source.
Ces responsables sont également accusés de possession illégale d'armes et d'"incitation au sectarisme".

Selon des informations filtrées par la presse libanaise, Rifaat Eid serait en fuite en Syrie. Et des témoins libanais à Damas ont indiqué à l'AFP samedi qu'ils l'y avait vu vendredi soir dans un hôtel.

Ali Rifaat, père de Rifaat Eid, est pour sa part recherché dans le cadre d'une enquête sur un double attentat qui avait fait 45 mort en août contre des mosquées sunnites de Tripoli. Mardi, l'armée a perquisitionné le domicile de l'ancien député Ali Eid dans le village frontalier de Heker el-Dahri au Akkar (Liban-nord). Plus tôt dans la journée, les forces de sécurité avaient perquisitionné la maison de Rifaat Eid et saisi des walkies-talkies.

Des soldats, appuyés par des chars, se sont récemment déployés en masse à Tripoli dans les quartiers rivaux de Bab al-Tebbané (sunnite) et Jabal Mohsen (alaouite), meurtris par des mois de combats liés à la guerre en Syrie voisine. Les habitants de Bab al-Tebbané soutiennent les rebelles syriens alors que ceux de Jabal Mohsen sont partisans du régime d'Assad, dont la plupart des cadres appartiennent à la minorité alaouite, une branche du chiisme.

La semaine dernière, le gouvernement avait demandé à l'armée et aux forces de sécurité de "mettre en œuvre un plan pour contrôler la situation" et empêcher "le recours aux armes" à Tripoli, où 30 personnes ont été tuées  dans des combats les deux dernières semaines de mars.

L'engagement du Hezbollah dans le conflit au côté du régime a exacerbé les tensions confessionnelles au Liban, où la plupart des sunnites appuient la rébellion tandis que les chiites sont en majorité partisans du pouvoir de Damas.

Rifaat Eid, le leader alaouite de Tripoli, dans le nord du Liban, a été mis en examen samedi pour appartenance à un "groupe terroriste armé", a annoncé une source judiciaire. Le secrétaire général du Parti arabe démocratique (PAD), une formation qui soutient le régime de Bachar el-Assad en Syrie, est accusé avec 11 autres personnes d'appartenir à un "groupe terroriste...

commentaires (3)

Le recours aux armes" à Tripoli devra cesser et courage pour les soldats libanais .

Sabbagha Antoine

21 h 59, le 05 avril 2014

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Commentaires (3)

  • Le recours aux armes" à Tripoli devra cesser et courage pour les soldats libanais .

    Sabbagha Antoine

    21 h 59, le 05 avril 2014

  • Reste le cas de Äaléh Ïïîîîd, son père !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    19 h 54, le 05 avril 2014

  • VOILÀ ! VOYONS MAINTENANT SI LE "UN POIDS ET UNE MESURE" VA ÊTRE APPLIQUÉ SUR TOUS TELS QU'ILS SONT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 30, le 05 avril 2014

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