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Culture - Spectacle

« Hishik Bishik » a soufflé sa première bougie

Un an déjà et plus de quatre-vingt-dix représentations plus tard, « Hishik Bishik » se porte bien. Très bien même. Au Métro al-Madina, l'équipe en entier a fait la fête. Et ça continue pour de beaux mois à venir !

Une aventure qui a déjà un an.

Qu'est-ce qu'un «hishik bishik» demande-t-on à Hisham Jaber, le directeur artistique de ce cabaret show qui fait fureur depuis un an au Métro al-Madina. «Le terme évoque au départ les chansons "déchues" en Égypte, celles qui sont interprétées dans des petits cabarets. Mais l'on s'est rendu compte très tôt que même les grands artistes comme Abdel Wahab ou Oum Kalsoum avaient ce genre de titres dans leur répertoire. L'idée de ce projet est née pour rendre hommage à l'âge d'or de "Oum el-Dunia" (Le Caire) et faire revivre cette riche époque révolue sur scène. Avec Yasmina Fayed, nous nous sommes mis à répertorier des chansons extraites même de films de cette époque-là et, grâce à l'effort conjugué de plusieurs artistes, le projet a pu enfin prendre forme.»

Cabaret égyptien des années 20
«La réalisation s'est faite non pas par nostalgie, précise Hisham Jaber, mais par simple besoin de curiosité et de divertissement. Pour la magie du moment.» «L'amusement est bien conjugué au présent même si le "participe" non le participant est passé. C'est maintenant que nous nous amusons, que nous faisons la fête, que nous dansons et chantons, malgré le décor et les rengaines passéistes», répète encore Jaber.
Dans ce décor cabaret des années 20-30, signé Nadim Saoma, il y a un étrange mais non moins fabuleux derviche tourneur (Wissam Dalati), la danseuse du ventre (Randa Makhoul) qui circule parmi les spectateurs et divertit la salle; les chanteuses (Yasmina Fayed et Lina Sahab) dont les robes (signées Dalati lui-même) rivalisent avec leurs sublimes voix; les serveurs au bar comme Roy Dib, ainsi que les musiciens au fond. Avec leurs tarbouches rouges et leurs costumes de militaires (de chawich?), Ziad el-
Ahmadiye (chansons, oud et arrangements musicaux), Ziad Jaafar au violon, Bahaa Daou aux percussions ou Samah Abi Mona à l'accordéon, ils s'insèrent tous à s'y confondre dans les tableaux successifs. Sans histoire ni récit, ces personnages évoluent sur scène et, par un jeu de miroirs ou même de tridimensionnalité, emportent le public dans un voyage intemporel. Qu'on aimerait qu'il ne se termine jamais. À voir, à revoir sans se rassasier.

Pour toute info : appeler le 76/309363 de midi à 21 heures.

Qu'est-ce qu'un «hishik bishik» demande-t-on à Hisham Jaber, le directeur artistique de ce cabaret show qui fait fureur depuis un an au Métro al-Madina. «Le terme évoque au départ les chansons "déchues" en Égypte, celles qui sont interprétées dans des petits cabarets. Mais l'on s'est rendu compte très tôt que même les grands artistes comme Abdel Wahab ou Oum Kalsoum...

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