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Liban

Raï presse Berry de fixer une séance électorale dès lundi

Le patriarche Raï célébrant la messe mardi pour l’Annonciation. Photo Émile Eid

Le patriarche Béchara Raï s'est dit convaincu que si l'on s'y prend à temps, le Parlement réussira à élire un nouveau président de la République avant l'échéance du 25 mai, date à laquelle expire le mandat du président Sleiman.
Il n'y a pas de temps à perdre, a affirmé en substance le chef de l'Église maronite, dans une interview à la LBC. Et de demander au président de la Chambre, Nabih Berry, de convoquer les députés « le plus vite possible », et même dès lundi prochain.


C'est ainsi qu'en procédant par élimination, tour après tour, l'on parviendra à réunir autour du nom d'un candidat la majorité absolue nécessaire à son élection, a-t-il indiqué, ajoutant à ce sujet : « Il sera également possible de cerner le problème en cas de défaut de quorum, et de réagir en conséquence. » « Le pire, a-t-il dit, serait d'attendre le dernier quart d'heure pour le faire. »
L'article 45 de la Constitution prévoit que le président est élu à la majorité des deux tiers, au premier tour, et à la majorité absolue aux tours suivants, rappelle-t-on.
Si l'on commence lundi prochain, et en cas d'impasse confirmée, le chef de l'Église maronite s'est promis de rendre public le résultat d'un sondage qui établira les deux candidats les mieux placés pour succéder au président Sleiman. Le sondage est en cours, a-t-il précisé.
« Après tout, en démocratie, le peuple est bien la source de tous les pouvoirs, a-t-il assuré.


L'une des conditions nécessaires à l'élection d'un nouveau président, et disons la moindre des choses, c'est qu'il soit bien reçu au sein de sa communauté », a dit le patriarche, tout en affirmant qu'il appuiera à fond tout candidat qui sera élu, qui'il soit du 8 ou du 14 Mars, sans oublier de réclamer pour lui « une crédibilité aux plans régional et international ».
« Mais je ne me prêterai pas au jeu des noms », a-t-il noté, ajoutant : « En cas de force majeure, si aucun candidat n'est élu à l'expiration du mandat de M. Sleiman, un amendement de la Constitution susceptible d'ouvrir la voie à un candidat normalement non éligible, comme un fonctionnaire de la première catégorie, est préférable au vide. »


Mais le patriarche a refusé que ce cas de force majeure soit anticipé, comme une manœuvre politique destinée à empêcher une élection normale et à forcer la main au Parlement.
Le chef de l'Église maronite a par ailleurs demandé que l'élection d'un chef de l'État « ne soit pas liée à une échéance régionale », et qu'elle soit « dissociée » clairement de la crise en Syrie
Au sujet du Hezbollah, le patriarche a affirmé qu'il « le respecte et respecte son travail », mais qu'il trouve « impossible à admettre » que son action militaire soit indépendante de l'État.
Il a conclu en affirmant : « Il ne m'est pas demandé d'apprécier l'action militaire du Hezbollah en Syrie. »

 

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commentaires (2)

PRESSÉ LES PRESSÉS... ON LE COMPREND... MAIS PRESSER LES PRÉRENDUS EMPRESSÉS... AH çA...

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 06, le 28 mars 2014

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Commentaires (2)

  • PRESSÉ LES PRESSÉS... ON LE COMPREND... MAIS PRESSER LES PRÉRENDUS EMPRESSÉS... AH çA...

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 06, le 28 mars 2014

  • "Râââëéh s'est promis de rendre public le résultat d'un sondage qui établira les deux candidats les mieux placés pour succéder au président Sleïmééén. Après tout, en démocratie, le peuple est bien la source de tous les pouvoirs." ! En effet, yîîîh, dommage qu'on n'avait pas commandé alors un "sondaaage" aussi, qui aurait pu établir qui était réellement le mieux placé à ce moment-là pour succéder au Batrak Primordial Mâr Nassrallâh Botross Sfééér ! Au sujet du hézébbb, mahééék, Râââëéh a affirmé qu'il "le respecte et respecte son travail." ! Lequel "travail" ? Celui accompli en sœur-syrie ?! Mais qu'il trouve "impossîîîble qu'on lui demande d'apprécier l'action militaire de ce hézébbb en Syrie." ! Ainsi, Râââëéh, en même temps "respecte le travail de ce hézébbb, mais ne sait apprécier l'action de ce même hézébbb en Syrie" ! Ûûûffffft, sacré "dialecticien".... de la montagne, va !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    05 h 57, le 27 mars 2014

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