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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Sommet du Koweït : aide à l’armée libanaise cumulée à un soutien aux réfugiés syriens

À l'issue de deux grands moments qui se sont succédé tout récemment sur la scène du monde arabe, le Liban s'en est relativement sorti à bon compte, par rapport au dossier syrien notamment.
Ainsi, et au lendemain de la conférence des ministres arabes des Affaires étrangères qui s'est tenue au Caire le 19 mars, puis le sommet du 23 mars au Koweït qui vient de se clôturer, le pays du Cèdre – qui a convenu avec les participants que la présence des réfugiés syriens est provisoire – a réussi à arracher une promesse d'aides financières qui seront octroyées au gouvernement libanais pour l'habiliter à offrir des services médicaux aux réfugiés syriens et à assurer l'enseignement à 120 000 écoliers.


Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a exprimé des réserves au sujet de l'octroi à l'opposition syrienne d'un siège au sein de la Ligue arabe, décidé par les participants, exprimant « la distanciation du Liban par rapport à cette décision ».
M. Bassil a exprimé la position du Liban, justifiée par l'absence d'une entente syro-syrienne sur nombre de points évoqués dans le cadre de cette décision. Il a précisé à ce propos qu'une telle décision ne sert pas l'intérêt de la Syrie, tout comme elle ne permet pas à la Ligue arabe de jouer un rôle ou de prendre une initiative quelconque en vue de la réconciliation syrienne.
Cette décision a fait l'objet de deux longues réunions qui se sont prolongées sur deux jours, avant de parvenir à une issue qui a été proposée par le ministre jordanien des Affaires étrangères, Youssef ben Alaoui. La solution médiane consiste donc à octroyer le siège à la Coalition nationale syrienne, à partir du mois de septembre prochain. Une décision sur laquelle l'Algérie et l'Irak ont émis des réserves.


Une réserve d'un autre type a toutefois été signalée par l'Égypte où siège la Ligue arabe, qui a clairement laissé entendre que l'État égyptien ne peut accorder à l'opposition syrienne les immunités diplomatiques habituelles, encore moins les privilèges rattachés au siège dont bénéficient généralement les autres représentations diplomatiques.


Autre point litigieux soulevé lors de cette rencontre, la contestation exprimée par le ministre Gebran Bassil, qui s'était réuni avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, sur le fait que le Liban a été écarté du comité ministériel pour l'initiative de paix arabe. Une protestation d'autant plus justifiée, aux yeux du ministre, que le pays du Cèdre était membre fondateur de cette initiative en 2002. L'argument qui lui a été avancé pour justifier l'éloignement du Liban de ce dossier est celui de l'absence des représentants libanais à plusieurs réunions tenues préalablement, à l'exception de celle qui s'était tenue à Washington et à laquelle avait pris part l'ambassadeur du Liban dans la capitale US.


La déclaration finale du sommet du Koweït a toutefois consacré deux clauses au Liban à la fin de ses travaux.
La première clause affirme la solidarité des États arabes avec le Liban, qui s'est traduite par un engagement à lui assurer le soutien politique et économique de manière à préserver son unité nationale, sa stabilité et sa sécurité, tout en préservant sa souveraineté. Elle comporte également un soutien à la requête adressée par le Liban à la communauté internationale demandant l'exécution de la résolution 1701, fondée sur les résolutions 425 et 426, pour mettre un terme aux violations israéliennes du territoire libanais.
Quant à la seconde clause, qui salue « le rôle national rempli par l'armée libanaise », elle souligne la nécessité de renforcer les capacités de la troupe afin de l'habiliter à assumer sa mission nationale. Les États participants se sont ainsi engagés à offrir à l'institution militaire les aides matérielles, logistiques et financières nécessaires.
Un hommage a également été rendu à la résistance face aux agressions de l'armée israélienne, surtout en 2006.

 

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commentaires (2)

Les idées Reçues, des Petites nations, font de leurs Malsains d'incurables pâmés, des ingénus patauds ou de Petits gamins plutôt ! Ils le prouvent ces jours-ci en justifiant à tout prix la Saleté que l’aSSadiot fait, accumulant les plaidoiries oiseuses et caduques. Or, il ne faut justifier une Saleté avant qu’elle ne soit terminée…. Un conSeil pour les nordistes puînés ! La guerre, on la gagne et on la justifie après. Toute plaidoirie préalable n'aboutit qu'à la contestation chez une série de gens, Malsains évidemment, qu'une justification a posteriori convaincrait bien plus aisément. Car les regrets, étant derrière eux, ne les empêcheraient plus de (re)roupiller ! Cela étant, il n'est pas inintéressant de les écouter s'évertuer à se justifier. Cela permet de mesurer les dégâts considérables que fait, dans les esprits? des "Grimpions et des boSSféràRiennisés, un prosélytisme fait de sectarisme et de fatuité tous älaouito-fakihistes, et bien sûr de "fantasmes chréti(e)ns". On a tort d'ériger les considérations pécuniaires en raison première de cette conduite. Certes, cette raison-là n'est pas négligeable : en Piastres, en Toumânes ou en Rials ! Mais le moteur le plus dangereux de cette doctrine boSSfàRienne est sans doute le coinnisme fondamentaliste qui la sous-tend et qui, si les "Syriaco-chrétiens" ne s'y opposent, justifiera encore d'autres "croisades!" fakîhistes et nusayrîes….

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

11 h 11, le 27 mars 2014

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Commentaires (2)

  • Les idées Reçues, des Petites nations, font de leurs Malsains d'incurables pâmés, des ingénus patauds ou de Petits gamins plutôt ! Ils le prouvent ces jours-ci en justifiant à tout prix la Saleté que l’aSSadiot fait, accumulant les plaidoiries oiseuses et caduques. Or, il ne faut justifier une Saleté avant qu’elle ne soit terminée…. Un conSeil pour les nordistes puînés ! La guerre, on la gagne et on la justifie après. Toute plaidoirie préalable n'aboutit qu'à la contestation chez une série de gens, Malsains évidemment, qu'une justification a posteriori convaincrait bien plus aisément. Car les regrets, étant derrière eux, ne les empêcheraient plus de (re)roupiller ! Cela étant, il n'est pas inintéressant de les écouter s'évertuer à se justifier. Cela permet de mesurer les dégâts considérables que fait, dans les esprits? des "Grimpions et des boSSféràRiennisés, un prosélytisme fait de sectarisme et de fatuité tous älaouito-fakihistes, et bien sûr de "fantasmes chréti(e)ns". On a tort d'ériger les considérations pécuniaires en raison première de cette conduite. Certes, cette raison-là n'est pas négligeable : en Piastres, en Toumânes ou en Rials ! Mais le moteur le plus dangereux de cette doctrine boSSfàRienne est sans doute le coinnisme fondamentaliste qui la sous-tend et qui, si les "Syriaco-chrétiens" ne s'y opposent, justifiera encore d'autres "croisades!" fakîhistes et nusayrîes….

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 11, le 27 mars 2014

  • DU CECI... ET DU CELA... OU DU : TANT QU'EN EMPORTE LES VENTS !

    MON CLAIR MOT A GEAGEA CENSURE

    07 h 59, le 27 mars 2014

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