Insolite

Un drone pour livrer la drogue en prison

La police australienne a annoncé hier l'arrestation d'un homme soupçonné d'avoir tenté de faire entrer de la drogue dans une prison à l'aide d'un drone. Le petit aéronef a été saisi dimanche près d'un centre pénitentiaire de Melbourne. « Un homme et une femme ont été repérés dans une voiture (téléguidant) un drone quadrimoteur transportant une petite quantité de stupéfiants », a précisé la police de l'État de Victoria. L'homme de 28 ans a été arrêté puis libéré sous caution, en attendant sa comparution pour possession de stupéfiants. Il répondra également de la tentative de trafic à l'intérieur de la prison. L'utilisation de drones de loisirs est en plein essor un peu partout dans le monde, en particulier auprès des amateurs de photographie aérienne.

Infanticide en direct... sur Skype

Une Norvégienne et son amant britannique ont plaidé non coupable d'homicide au premier jour de leur procès hier, la première étant accusée d'avoir noyé sa fillette d'un an et demi en suivant les instructions du second via Skype. Le tribunal d'Oslo juge Yasmin Chaudhry, 28 ans, et son amant de 35 ans, Ammaz Omer Qureshi, pour avoir provoqué la mort de la fille de l'accusée, née d'une autre liaison, en lui plongeant la tête dans un seau d'eau. Les faits se sont produits à Oslo dans la nuit du 2 au 3 octobre 2010 : selon les enquêteurs, vers 3 h du matin, la fillette avait interrompu les deux accusés engagés dans une conversation vidéo sur Internet. Sa mère l'aurait alors « disciplinée » conformément aux instructions fournies depuis Londres par Ammaz Omer Qureshi. La tête plongée dans un seau d'eau à deux reprises, la petite fille avait perdu connaissance. Sa mère avait appelé les secours, invoquant un accident domestique, mais l'enfant était morte le lendemain à l'hôpital. Outre l'accusation de meurtre, le couple est en effet jugé pour avoir infligé des supplices à la victime « régulièrement » pendant les six derniers mois de son existence : la mère aurait discuté, à distance, de ces punitions physiques avec Ammaz Omer Qureshi, qui aurait assisté à certaines d'entre elles, toujours à distance. La fillette avait notamment été forcée d'avaler une cuillerée de poudre de chili, muselée avec du papier adhésif, douchée à l'eau froide, giflée au visage ou encore obligée à dormir à même le sol, selon l'acte d'accusation. L'homicide est passible en Norvège de 21 ans de prison, et les mauvais traitements de 6 ans.