Le conseil de l'ordre des journalistes a dénoncé hier « les verdicts injustes et non justifiés du tribunal des imprimés, qui impose des amendes extrêmement élevées contre les journalistes et les journaux ». L'ordre a évoqué plus particulièrement le cas du jugement contre notre confrère d'al-Akhbar Mohammad Nazzal, « pénalisé pour avoir révélé un cas de corruption dans une enquête juridique, qui a été confirmé par le Conseil supérieur de magistrature ». « Comment un journaliste qui révèle des cas de corruption avérés devient-il à son tour un accusé à qui on impose des amendes astronomiques, au lieu de le récompenser pour ses efforts ? » s'interroge le conseil de l'ordre.
« De tels jugements sont contraires aux libertés publiques et médiatiques garanties par la Constitution », ajoute le communiqué, qui appelle à une réunion avec l'ordre de la presse et l'ordre des avocats en vue de se concerter sur ces questions.
En outre, le conseil de l'ordre a dénoncé le fait que la transmission de la chaîne al-Jadeed dans certains quartiers de Tripoli a été interrompue sous l'influence de certains chefs armés de quartiers.
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commentaires (1)
Pas de Liberté, pour des fossoyeurs de la Liberté !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
17 h 22, le 06 mars 2014