Rechercher
Rechercher

Liban

Déclaration ministérielle : Aoun met en garde contre « le retard qui risque de se répercuter sur la présidentielle »

Michel Aoun.

Le retard dans la rédaction de la déclaration ministérielle par la commission chargée de cette mission a poussé hier le député Michel Aoun, chef du bloc du Changement et de la Réforme, à appeler les différentes parties « au calme et à ne plus perdre de temps en polémiques stériles ». « Nul ne donne à la résistance une légitimité à part l'occupation et la Charte des droits de l'homme », a-t-il ajouté, en référence au conflit autour de la mention de la résistance dans la déclaration, notamment l'opposition au triptyque « armée, peuple et résistance ».
Et d'ajouter : « La déclaration ministérielle n'est pas une solution en soi, et le gouvernement n'a pas été formé pour trouver des solutions ni pour décrire une réalité donnée, mais pour assurer la pérennité des institutions constitutionnelles. Sa seule mission est l'échéance présidentielle, après quoi il livrera le pouvoir à quelqu'un d'autre. »
Voilà pourquoi le député, qui s'exprimait en son domicile à Rabieh à l'issue de la réunion hebdomadaire de son bloc, a demandé aux différentes parties politiques « de maintenir une ouverture d'esprit afin de trouver une solution ». « Si le gouvernement est démissionnaire, cela n'aura pas d'impact sur l'élection d'un président, mais ne pas en élire un implique une fragmentation de l'État et l'impossibilité de tenir des élections municipales », a-t-il poursuivi.
Le général Aoun a mis en garde contre « le vide total ». « Se quereller sur des mots n'a pas de sens car ceux-ci ne changent rien à la réalité, ce sont les événements qui sont source de changement, a-t-il souligné. En revanche, faire tomber le gouvernement comporte de grands risques, notamment celui d'une impossibilité de s'entendre sur le prochain président. »
En réponse à M. Aoun, le député Fadi Karam, du bloc des Forces libanaises, a estimé hier que « ce sont les idées qui changent la réalité, qui gouvernent les événements et qui imposent les termes utilisés ».
Notons que le général Aoun a dissipé, au cours de sa conférence de presse, les rumeurs autour de son prétendu voyage en Arabie saoudite qui aurait été annulé. Il a totalement démenti cette information relayée par plusieurs médias, estimant que les journalistes devaient s'adresser à lui pour obtenir des réponses.
Par ailleurs, un dîner a été donné par l'ambassadeur d'Iran, Ghadanfar Rokon Abadi, au siège de l'ambassade à Beyrouth, en l'honneur du général Aoun, et des ministres et députés de son bloc. Selon le communiqué de l'ambassade, « la discussion a porté sur la relation entre le Liban et l'Iran, ainsi que sur les derniers développements sur les scènes locale et internationale, notamment en Syrie ».

Le retard dans la rédaction de la déclaration ministérielle par la commission chargée de cette mission a poussé hier le député Michel Aoun, chef du bloc du Changement et de la Réforme, à appeler les différentes parties « au calme et à ne plus perdre de temps en polémiques stériles ». « Nul ne donne à la résistance une légitimité à part l'occupation et la Charte...

commentaires (5)

OK,OK faut pas dire non plus que nos hommes politiques sont devenus de vrais hommes politiques arabes...c'est à dire qu'ils parlent pour ne rien dire. On en avait un comme çà dans le temps, l'inénarrable Rachid de Tripoli aux yeux de merlan frit qui parlait des heures et des heures en pas libanais, excellent soporifique et laxatif...mais faut pas le dire...donc je ne l'ai pas dit. Et que derechef, nous sommes aussi devenus un vrai pays arabe. Mais je ne l'ai pas dit. C'est à dire un pays dans la merde...je ne le dis donc pas, puis qu'il ne faut pas le dire.je suis drôlement content de ne pas l'avoir dit.

GEDEON Christian

19 h 28, le 05 mars 2014

Tous les commentaires

Commentaires (5)

  • OK,OK faut pas dire non plus que nos hommes politiques sont devenus de vrais hommes politiques arabes...c'est à dire qu'ils parlent pour ne rien dire. On en avait un comme çà dans le temps, l'inénarrable Rachid de Tripoli aux yeux de merlan frit qui parlait des heures et des heures en pas libanais, excellent soporifique et laxatif...mais faut pas le dire...donc je ne l'ai pas dit. Et que derechef, nous sommes aussi devenus un vrai pays arabe. Mais je ne l'ai pas dit. C'est à dire un pays dans la merde...je ne le dis donc pas, puis qu'il ne faut pas le dire.je suis drôlement content de ne pas l'avoir dit.

    GEDEON Christian

    19 h 28, le 05 mars 2014

  • IL NE NOUS DIT PAS S'IL VA DÉFINITIVEMENT CHANGER SA BOUSSOLE ET SON VOCABULAIRE ! SANS çA IL KIRSÉ... MISSION IMPOSSIBLE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 47, le 05 mars 2014

  • Les mots reflètent les principes et les principes sont sacrés. Pas chez lui peut être car il n'en a pas, mais pour les autres cela compte. Mais puisque "Se quereller sur des mots n'a pas de sens car ceux-ci ne changent rien à la réalité ... " qu'il convainc alors ses partenaires d'accepter d'oublier le terme de resistance, d'accepter la déclaration de Baabda tout comme la feuille de route du Patriarche Rai, et il aura alors un gouvernement et par la suite un président et des élections, s'il ose, lui et ses maîtres, les laisser se faire.

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 09, le 05 mars 2014

  • HAYDA MA CHÉGHILLOU BÉLOU ILLA IL KIRSÉ. IL EST PRÊT À TOUT VENDRE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 53, le 05 mars 2014

  • Cette sempiternelle "querelle" libanaiiise est si rituelle, elle qui repasse sans vergogne les plats tant elle se baigne dans la même eau usitée ! Ces Libanais(h) revivent les mêmes péripéties non vieillies ; paresse levantine oblige en ce deçà méditerranéen si insipide ; pour souligner la récurrence dans cette "Mouchkila" indigène. Preuve que leur souffle printanier vite essoufflé est si puîné qu’ils s’inventent des chamailleries, et que même le rituel de leurs libânneries n’arrive pas à échauffer. Ainsi de cette dispute feinte de ces chicaneurs s’auto-stimulant à propos de ce thème anodin : faut-il priver boSSfééér d’un pouvoir emprunté ? Le résultat de ce "zajal" local est que ce thème ne présente guère d’intérêt, hors saison, alors que les problèmes vrais continuent de les harasser. Tribut rendu à ce zajal si libanais(h), on en vient à cette évidence : vu que boSSfàRien ne gouverne Rien, il est inutile qu’il déblatère sur du constitutionnel qui ne le regarde en Rien et qu’il ne pige point ! Ses thuriféraires ont beau jeu de constater qu’il ne méritait que des "éloges" vu la maîtrise de son insignifiance légendaire, il n’en avait pas toujours été ainsi, lui qui n’avait pas hésité naguère à s’aventurer hors des clous institutionnels. Et d’insister sur le fait que ce système étant "héréditaire", on pouvait tomber ainsi sur n’importe qui : e.g. le "béssîîîl" d’héritier ! Yâ hassértéhhh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    02 h 08, le 05 mars 2014

Retour en haut