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Liban

Ahmad el-Assaad prend fait et cause pour Sleiman

Des démocrates chiites ont pris fait et cause pour le chef de l'État hier face à l'attaque dont il est victime de la part du Hezbollah.
Le président de l'Option libanaise, Ahmad el-Assaad, a ainsi estimé dans un communiqué que « la campagne menée par le Hezbollah n'est pas surprenante pour qui connaît la nature, le style et le comportement du parti vis-à-vis de l'opinion adverse ». Cette campagne n'est guère surprenante puisque « le matériau » dont est fait le parti est « le bois », en l'occurrence celui « de l'unilatéralisme, de l'arrogance, de la répression, de la culture du rejet de l'opinion différente de soi, de celui qui se croit au-dessus de tout reproche et de toute critique, qui pense qu'il a toujours raison et qu'il possède la seule vérité, qu'il est divin et que tous les autres sont des traîtres ».
« Le Hezbollah prétend combattre la culture takfiriste, or il en est le représentant le plus éloquent », a-t-il souligné. « Le Hezbollah ne supporte pas que quelqu'un soit contre lui. Si quelqu'un ose et dépasse les bornes tracées par le parti, il est aussitôt confronté à la rue, ou par un langage digne de la rue, par un terrorisme digne du 7 Mai ou par un terrorisme intellectuel mené à l'aide de déclarations et de campagnes médiatiques », a ajouté le chef de l'Option libanaise.
« Il est évident que le Hezbollah est en colère contre le président Sleiman, non pas en raison du bois ou de l'or, mais parce que le président a été trop loin pour lui, prenant les positions justes et claires, sans faire de compromis à l'égard du parti ou de l'axe régional auquel il appartient. Pour la première fois depuis des années, le Hezbollah sent que le président ne lui est pas acquis. C'est pourquoi il a perdu ses nerfs et a foncé contre le chef de l'État avec l'artillerie lourde », a-t-il noté.
« En fait, le parti souhaite, à travers son escalade, se venger du président et mettre en garde son successeur. Les forces souverainistes doivent veiller à ce que le minimum vital acceptable au palais de Baabda soit l'héritage de Michel Sleiman. Il a posé les fondations, et il faut continuer l'entreprise de construction, par le biais d'un président souverainiste et libanais par excellence. Il ne faut surtout pas retourner dans le ravin sous le prétexte et le titre d'un président consensuel », a-t-il conclu.
Le Rassemblement du Liban civil, un groupe de pôles chiites indépendants emmenés notamment par le journaliste Malek Mroueh, a également publié un communiqué de soutien au chef de l'État et à la déclaration de Baabda face à l'attaque menée contre lui par le Hezbollah. De même, l'ancien ministre Mohammad Abdelhamid Beydoun a rendu hommage aux positions de Michel Sleiman dans un entretien accordé à la MTV.

Des démocrates chiites ont pris fait et cause pour le chef de l'État hier face à l'attaque dont il est victime de la part du Hezbollah.Le président de l'Option libanaise, Ahmad el-Assaad, a ainsi estimé dans un communiqué que « la campagne menée par le Hezbollah n'est pas surprenante pour qui connaît la nature, le style et le comportement du parti vis-à-vis de l'opinion...

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