Brèves politiques

Carême
Sleiman reçoit les cendres à Saint-Antoine de Baabda
Le président de la République, Michel Sleiman, s'est rendu hier à l'église Saint-Antoine de Baabda pour y recevoir les cendres. Il a souhaité à cette occasion que « le début du carême chez les chrétiens renforce leur unité et celle des Libanais, d'une manière générale, face aux dangers qui guettent le pays ».
Il a par ailleurs examiné avec le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, les détails de l'aide militaire, que doit consacrer demain la conférence du Groupe d'appui international au Liban à Paris.
Le chef de l'État s'est également entretenu avec les anciens ministres Nazem Khoury, Fayez Ghosn et Leila Solh Hamadé. Il a reçu enfin le directeur général de la Sûreté de l'État, le général Georges Kareh, l'ambassadeur d'Égypte, Achraf Hamdi, et le doyen de la LAU (Université libanaise américaine), Joseph Jabra.

Sécurité
Nouvelles menaces contre Sethrida Geagea
La députée des Forces libanaises, Sethrida Geagea, a révélé hier, dans un communiqué, avoir reçu sur sa ligne privée, dimanche et jusqu'à hier dans l'avant-midi, « un flot d'appels de numéros anonymes, portant des menaces de tous genres, ainsi que des insultes et des propos obscènes ». Le communiqué a rappelé que la députée avait déjà reçu des appels de cette nature « pendant la période qui avait précédé la formation du gouvernement, au même moment où un drone anonyme survolait Meerab ». « Ces appels menaçants, tout comme d'ailleurs ce survol suspect, ont cessé après la formation du gouvernement », a ajouté le texte, précisant que « les menaces ont repris après la position claire exprimée la veille par la députée en solidarité avec le président de la République contre le Hezbollah qui refuse toute chance de rencontre entre Libanais ».

Frontières
Safadi craint une agression israélienne
Le député Mohammad Safadi a exprimé sa crainte « d'une nouvelle agression qu'Israël préparerait contre le Liban, en profitant ainsi du chaos régional et des divisions sur la scène locale ». S'exprimant devant des visiteurs dans son bureau à Tripoli, l'ancien ministre a estimé que « les frontières libano-syriennes sont devenues une source de danger à la sécurité nationale ». Selon lui, ce danger serait lié « à l'intervention d'Israël en Syrie à travers ces frontières ». « Ceci doit pousser les autorités libanaises, et surtout le gouvernement, à prendre les mesures nécessaires pour contrôler les frontières et interdire à Israël de poursuivre ses actes de provocation. »